C’est un article du Monde qui nous explique, je cite, que “le gouvernement conservateur espagnol a entériné, mardi 19 avril, son incapacité à respecter les objectifs de déficit public fixés par Bruxelles pour 2016 et 2017. Présenté au Parlement par le ministre de l’Économie, Luis de Guindos, le nouveau programme de stabilité espagnol, qui doit être envoyé dans les prochains jours à la Commission européenne, table sur un déficit de 3,6 % du produit intérieur brut (PIB) cette année, loin des 2,8 % exigés initialement par Bruxelles. En 2017, le dérapage devrait être plus accusé, avec un déficit de 2,9 % au lieu des 1,7 % ciblés par la Commission”.

Alors on fait quoi maintenant ?

On vous explique que les 2 % de croissance en Espagne sont liés à un déficit de 3,6 % ?

On vous explique que tout va bien se passer et que c’est la reprise en Espagne et que cette reprise va pouvoir continuer avec des déficits ou qu’il va falloir faire des plans d’austérité pour rentrer dans les clous ?

Encore une fois, que ce soit pour la Grèce, l’Espagne ou l’Italie, le Portugal ou encore la France, il n’y a plus de solution.

Soit vous maintenez un semblant d’activité et cela ne repose que sur des déficits supplémentaires qui mènent à l’insolvabilité, soit vous faites de l’austérité et vous allez aussi vers l’insolvabilité par la déflation.

La situation est irrémédiablement compromise et nous sommes en faillite. La seule solution c’est que la BCE monétise la dette de tous les États, ou que chaque pays retrouve sa souveraineté monétaire.

Charles SANNAT

Source Le Monde ici 

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