Ce titre d’un article du journal Les Échos me fait furieusement penser au titre de l’ouvrage Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera, l’essai visionnaire d’Alain Peyrefitte paru en 1973 chez Fayard ! 1973 !!!

Avec le recul, c’était prémonitoire.

“Selon The Economist, les États-Unis pourraient perdre aussi leur domination dans la high tech au profit de la Chine.
Le temps de l’arrogance des États-Unis, certains de garder leur place de numéro un mondial dans les technologies de pointe, est sur le point de s’achever. Certes la Chine qui a déjà dépassé l’Amérique dans le commerce international, dans l’industrie manufacturière et, vraisemblablement en 2030, pour le PIB en chiffre absolu, est encore à la traîne des États-Unis dans ce domaine. Mais, selon The Economist, les deux puissances seront à égalité dans dix à quinze ans, si le rythme actuel de développement chinois se maintient”…

Et si l’article pose le sujet vu du côté américain et par rapport au leadership américain, l’Europe, elle, est totalement absente de l’équation, comme si elle était déjà vaincue, avant même d’avoir eu la moindre volonté de battre et de combattre. Triste constat.

L’Europe est donc coincée entre les GAFA américains et la puissance des BATX chinois – pour Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, des mastodontes qui peuvent compter et asseoir leur puissance sur la profondeur du marché chinois et de ses 1,5 milliard d’habitants.

Charles SANNAT

Source Les Échos ici

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