Les prix du pétrole affichent une augmentation rapide : le baril de Brent a dépassé la barre des 44 dollars pour la première fois depuis novembre 2015.
À Londres, le baril de Brent ICE pour livraison en juin a fini en hausse de 4 %, passant d’environ 43,30 dollars mardi matin à plus de 44,70 dollars en fin d’après-midi.
Le baril de WTI pour livraison en mai a quant à lui gagné 3,39 %, à 41,73 dollars par baril.
Cette hausse intervient après l’annonce d’un accord entre les représentants de la Russie et de l’Arabie saoudite en vue d’une réunion des pays membres de l’OPEP et d’autres producteurs de pétrole, dont la Russie, prévue dans la capitale qatarie Doha le 17 avril. La réunion vise à étudier la possibilité de geler la production pétrolière au niveau de janvier 2016. Début avril, le prince saoudien Mohammad ben Salmane avait déclaré que Riyad ne gèlerait sa production que si les autres producteurs, y compris l’Iran, en faisaient autant. Le prince a dans le même temps ajouté que si un pays décidait d’accroître la production, “l’Arabie saoudite ne négligerait pas les possibilités qui s’offriraient à elle dans ce domaine”.
Les prix mondiaux du pétrole ont chuté de 115 dollars à moins de 30 dollars par baril entre juin 2014 et janvier 2016, atteignant leur plus bas niveau suite à la surabondance de l’offre mondiale d’or noir. Lors d’une rencontre à Doha en février, la Russie, l’Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela ont convenu de geler la production de brut en 2016 au niveau de janvier, mais à condition que les autres pays producteurs se joignent à cette initiative. L’Équateur, l’Algérie, le Nigeria, Oman et le Koweït figurent parmi les pays qui s’y sont déclarés prêts.