Voici quelques graphiques et diverses informations qui démontrent sans grande ambiguïté que la croissance en Europe n’est pas plus au rendez-vous que la reprise en France ou l’inversion de la courbe du chômage de Mamamouchi 1er, actuel locataire de l’Élysée qui sera bientôt en cours d’expulsion.

Cela veut dire que la politique monétaire de la BCE restera fondamentalement très accommodante, et qu’il n’y a pas de changement sur les taux à craindre (une hausse des taux est écartée).

Cela à donc pour conséquence concrète pour nous les communs des mortels, des prix de l’immobilier qui devraient se tenir, des taux de crédit qui resteront très bas pour nos prêts immobiliers ou personnel, mais aussi un chômage en hausse et de grosses difficultés pour trouver du boulot!

Charles SANNAT


© Ralph Orlowski

« Sur fond de crainte de ralentissement économique mondial et de sortie de l’Union européenne de la Grande-Bretagne, la plupart des indicateurs pointent vers une performance médiocre des économies majeures européennes durant le premier trimestre 2016.

L’objectif d’inflation de la BCE se trouve en dessous de 2 %, mais les dernières données pour mars font état d’une légère déflation, de -0,1 %.

« Sans les stimulations monétaires de la BCE, je pense que les choses auraient été bien pires. C’est très certainement la preuve que la zone euro se trouve toujours dans un environnement déflationniste, » a déclaré Jennifer McKeown, économiste senior Europe chez Capital Economics, dans un entretien accordé à Reuters, dans lequel elle a également précisé que les ménages pourraient reporter leurs achats.

Le PMI du bloc s’est à peine amélioré par rapport aux chiffres enregistrés en février, les plus bas depuis 13 mois, passant de 53 à 53,1 d’après Markit Economics.

Le PMI français a quant à lui baissé, passant de 51,2 à 49,9. Celui de l’Allemagne a baissé de 54,1 à 54 tandis que celui de l’Italie est passé de 53,9 à 51,2. Le PMI de la Grande-Bretagne suggère une croissance de 0,4 % durant le T1 2016, en baisse par rapport aux 0,6 % du T4 2015.

Les sociétés reportent leurs investissements en raison des incertitudes planant sur le Brexit, le ralentissement de l’économie chinoise ainsi que son rééquilibrage. (…)

La directrice du FMI, Christine Lagarde, a exhorté les gouvernements à se focaliser sur la croissance : toute inaction ne fera que renforcer le risque d’aggravation de la situation. »

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