Je ne suis ni pour ni contre les métavers, bien au contraire, je décris un phénomène qui va prendre, à mon sens, une très grande ampleur et que cela nous plaise ou non, que l’on voit les dangers des métavers ou pas, pour les investisseurs, ce sera un terrain de jeu comme un autre pour gagner de l’argent et c’est déjà parti comme le montre cet article du Figaro qui n’en revient pas de la “ruée sur le marché de l’immobilier virtuel” comme il intitule son article.

“Dans le métavers, ce réseau d’espaces virtuels interconnectés, l’immobilier numérique a la cote aussi bien pour des terrains numériques, que des constructions ou des locations. Les ventes se chiffrent en millions de dollars”.

100 millions en 4 semaines

“Ce tournant stratégique a « fait découvrir le terme à des millions de gens bien plus rapidement que j’aurais pu l’imaginer », reconnaît Cathy Hackl, consultante tech pour des entreprises souhaitant entrer dans le métavers. Selon la base de données sur les cryptomonnaies Dapp, plus de 100 millions de dollars ont été dépensés lors de la semaine écoulée pour des achats immobiliers sur les quatre principaux sites du métavers que sont The Sandbox, Decentraland, CryptoVoxels et Somnium Space. Pour Mme Hackl, l’explosion du marché, qui fait interagir propriétaires, locataires et développeurs fonciers, n’est pas une surprise. « On essaye de traduire dans le monde virtuel ce qu’on sait faire avec les biens physiques », indique-t-elle.

S’il faudra du temps avant que ces sites ne soient de vrais métavers, permettant aux utilisateurs d’explorer des mondes parallèles via des casques de réalité virtuelle, les terrains numériques fonctionnent déjà comme des actifs financiers, à l’instar de biens fonciers, explique Mme Hackl. « On peut construire dessus, les louer ou les vendre », affirme-t-elle.Tokens.com a acquis une parcelle de choix sur Decentraland dans le quartier de Fashion Street que la plateforme veut transformer en destination pour les magasins virtuels des groupes de luxe.

Plus cher qu’en version physique
« Si je n’avais pas fait de recherches et compris qu’il s’agit de propriétés de grande valeur, ça paraîtrait complètement fou », admet le patron de Tokens.com, Andrew Kiguel. M. Kiguel a travaillé pendant 20 ans comme banquier d’investissement dans le secteur de l’immobilier. Selon lui, les terrains virtuels représentent une opportunité semblable aux biens du monde réel: ils se situent dans un quartier en vogue très fréquenté. « Ce sont des lieux pour la publicité et les événements où les gens vont se rassembler », explique-t-il, mentionnant un récent festival musical qui a attiré 50 000 visiteurs sur Decentraland.

Les marques de luxe s’aventurent déjà dans le métavers : un sac à main Gucci s’est vendu sur la plateforme Roblox plus cher que sa version physique. M. Kiguel espère que Fashion Street deviendra l’équivalent de la 5e Avenue à New York. Quant à savoir comment dégager des revenus, « ça peut être aussi simple que de posséder un panneau publicitaire ou aussi complexe que d’avoir une boutique avec un vrai salarié », explique-t-il. « On pourrait rentrer avec son avatar, regarder des modèles en 3D d’une chaussure qu’on pourrait tenir entre ses mains et poser des questions. »

C’est donc déjà très cher le prix du m² virtuel et même si cela peut sembler effarant, c’est assez logique.

Si la Fashion Street même virtuelle devient plus fréquentée que la 5ème Avenue à New-York alors il y a un sens purement financier à acheter maintenant.  Ce n’est pas une première d’ailleurs, puisque en 2006, une “promotrice immobilière avait fait parler d’elle après avoir vendu un terrain pour 1 million de dollars dans le monde virtuel de Second Life, site précurseur du métavers”.

Bref, lisez cet article du Figaro qui complète et illustre le dossier du mois dernier consacré à la révolution des Métavers.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

 

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