“Un fonds de pension destiné à couvrir les retraites des députés européens devrait se trouver en déficit au plus tard en 2026, a averti le journal allemand Zeit. Les contribuables européens devront mettre la main à la poche à hauteur de 362 millions d’euros pour couvrir le trou, indique-t-il. C’est ce qui ressort d’un rapport interne du secrétaire général du Parlement européen Klaus Welle, cité par le journal allemand Bild.
Ce fonds de pension est associé à un programme de retraite à cotisation volontaire créé pour les Eurodéputés en 1990, parce qu’il n’en existait aucun à cette époque. Mais il a été clôturé pour les nouveaux membres en 2009, avec l’introduction d’un régime de retraite obligatoire.”
“Le rapport indique que plus de 700 eurocrates ont déjà pris leur retraite et bénéficient des versements de ce fonds de pension européen. Au cours des 4 prochaines années, 145 eurodéputés devraient les rejoindre, et en profiter également”…
Trop d’eurodéputés à la retraite. Pas de cotisations assez élevées… et évidemment un déficit ! Mais ne nous inquiétons pas trop pour nos eurocrates, le bon peuple paiera les émoluments et les pensions de celles et ceux qui, tous les jours, à Bruxelles ou à Strasbourg, les trahissent et se laissent corrompre par les lobbys.
Autre élément très éclairant de cet article :
“Une partie de ce fonds de pension a été placée et génère des intérêts d’environ 2 % par an. Mais à ce taux, et au rythme prévu de versement des pensions, un déficit devrait apparaître à partir de l’année 2024. Pour qu’il y ait suffisamment de capitaux d’ici 2026, il faudrait un rendement annuel d’au moins 5 %”…
Eh oui, mes amis, avec les taux proches de zéro, il n’y a plus de rendement suffisant pour assurer l’avenir et la solvabilité des systèmes de retraites par… capitalisation, raison pour laquelle on ne nous embête plus avec ce débat stupide.
Tous les systèmes de retraites sont en faillite et la raison est évidente à comprendre.
Un système de retraite, cela coûte cher. Et qu’il soit par répartition ou par capitalisation, il coûte cher, très cher même. Or par démagogie, personne ne veut faire payer le véritable coût, le véritable prix. Alors on se ment.
On se ment, jusqu’au jour de la faillite.
Charles SANNAT