L’information m’avait presque échappé alors que je vous parlais dans mon édito d’hier de la révolution de la voiture autonome. Eh bien ça y est : l’un des principaux verrous juridiques vient de sauter et ouvre la voie à la mise en circulation prochaine de ces véhicules.

Voici ce que nous rapporte un article du magazine Challenges :

“C’est un obstacle levé aux travaux des chercheurs. À compter de ce 23 mars, les systèmes de conduite automatisée sont autorisés sur les routes, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies ou qu’ils puissent être aisément désactivés par le conducteur.

On concédera qu’il faille un peu de temps aux États membres des Nations unies pour tomber d’accord sur une modification de la réglementation qui les lie. Il n’empêche que la révision des Conventions de Vienne régissant depuis 1968 la circulation et la signalisation routière tardait à arriver. Il brûlait aux constructeurs et aux équipementiers de lancer sur les routes leurs prototypes et de commercialiser de nouvelles assistances à la conduite. Objectif : être le premier à lancer la première voiture 100 % autonome.

Les arguments des constructeurs ont porté : l’Unece (United Nations Economic Commission for Europe) s’est laissé convaincre que ce que ses juristes appellent “les véhicules à délégation de conduite” peuvent concourir à diminuer le nombre et la gravité des accidents. À ce titre, il est dans l’intérêt public de les autoriser à circuler sur les routes des pays signataires.”

Charles SANNAT

Source ici

 

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