Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je vous propose un article de Jerome Corsi, publié le 22 mars 2016 sur wnd.com, sous le titre original « La dernière fraude Obama : la reprise économique réfutée en seulement 9 graphiques ».

J’ai toujours dit et affirmé depuis le départ qu’il n’y avait pas aux États-Unis de croissance économique autonome, franche et saine.

J’ai toujours dit que la FED ne pourrait pas monter sensiblement ses taux, ou alors que tout cela resterait avant tout symbolique sinon il y aurait une explosion brutale de la bulle boursière et plus grave encore de la bulle obligataire

J’ai toujours dit que nous en étions arrivé à un point où il n’y avait plus aucune bonne solution économique et que, in fine, tout cela se paiera par une crise monétaire liée à une déflation massive ou à une hyperinflation redoutable – ces deux phénomènes coexistant pour le moment dans ce que j’appelle “l’indéflation”, un mot de mon invention pour décrire ce qui ne devrait pas se passer, à savoir une déflation sur certains aspects de nos systèmes économiques et une inflation importante sur certaines classes d’actifs. Après tout, les taux d’intérêt sont négatifs, ce qui veut dire que l’argent n’a plus de prix, n’a plus de valeur. Cela veut dire que le prêteur doit payer l’endetté pour que ce dernier accepte son argent…

Réalité économique absurde qui devrait, loin de toute la communication lénifiante des autorités, vous faire frémir !!

Si l’argent n’a plus de prix, comment peut-il encore avoir de la valeur ?

Voilà une question que vous feriez mieux de ne pas vous poser si vous voulez dormir tranquillement !!

Sinon vous pouvez aller aussi dans votre bureau de poste échanger vos billets papiers de 50 euros contre la pièce de monnaie argent à 900/1000e de 50 euros aussi. Troquer un papier qui ne vaut rien théoriquement contre une pièce de 50 euros donc de même valeur faciale mais contenant 900/1000e d’argent, il n’y a pas photo.

Sinon vous pouvez aussi vous précipiter sur une maison avec un lopin de terre… Et comme je disais à l’un de nos camarades lecteurs qui me demandait s’il valait mieux qu’il achète quelques centaines d’euros de pièces d’or ou qu’il équipe sa maison, vous pouvez aussi vous meubler, ou vous outiller car cela vous sera toujours utile et une armoire, une serre tunnel pour votre potager ou encore des outils de jardin… Ce sont aussi des actifs tangibles !

Les inconnues connues !

Mon point de vue est que l’on doit se préparer à une crise monétaire et je n’en ai point varié. La seule inconnue, ou plutôt les deux inconnues connues sont les suivantes :

Le quand !

Les contours précis de cette crise monétaire et sa gravité par rapport aux flux commerciaux et économiques. Les perturbations seront-elles supportables ou assisterons-nous à un blocage total du système et donc des échanges ?

L’effet des politiques d’Obama

Obama est nettement moins populaire qu’à son arrivée, et la déception de nombreux Américains est réelle et profonde. Il ne faut pas regarder les USA avec nos yeux de Français élevés et chaperonnés à l’État-providence.

Alors forcément, vu d’ici, la sécurité sociale pour tous aux États-Unis cela semble bien et ça l’est vraisemblablement, mais pour les Américains c’est une révolution majeure, surtout des mentalités.

On a beaucoup expliqué que les USA ne faisaient plus de politique de relance économique et pourtant tout le monde omet les programmes de type Obamacare, qui sont une forme de relance même masquée. En prenant en charge les soins, la collectivité décharge l’individu de ses dépenses médicales et donc injecte directement du pouvoir d’achat dans la poche des gens (et des professions de santé au sens large en incluant les labos dedans).

Je voulais vous montrer à travers cet exemple que bien souvent les analyses que l’on nous donne en pâture sont parfaitement fausses parce qu’elles sont totalement tronquées ou que les éléments manquants sont tels qu’à l’arrivée l’appréciation de la situation est considérablement différente.

Non, il n’y a pas de reprise aux USA. 80 % des nouveaux emplois le sont sous la forme de travailleurs indépendants équivalents à nos auto-entrepreneurs et c’est la tendance lourde du marché du travail. Alors en façade, on affiche un chômage très bas, en sachant pertinemment que c’est totalement faux, que des millions de chômeurs ne sont plus comptabilisés, que la misère a explosé ou encore que les emplois créés sont de très mauvaise qualité et je passe des dizaines d’autres problèmes qui amènent tous à la même conclusion : il n’y a pas de reprise autre que dans le mensonge de la présentation des choses, et la situation de 2016 est partout bien plus grave que celle de 2008.

Pour voir ces 9 graphiques et leurs commentaires, c’est encore plus bas !!

En attendant, mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !

Charles SANNAT

“Insolentiae” signifie “impertinence” en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Les graphiques ci-dessous sont issus de sources parfaitement officielles. Le grand mensonge n’est pas tant dans les chiffres donnés que dans les discours véhiculés officiellement par les médias qui reprennent les propagandes économiques des “spin doctors” officiels sans jamais prendre de recul et tout simplement… faire leur travail !!

« Chaque trimestre, la Fed de Saint-Louis met à jour 9 graphiques faciles à comprendre qui démontrent comment les politiques économiques de l’administration Obama n’ont pas réussi à fournir des bienfaits économiques réels à la population américaine.

Ils montrent comment les Obamanomics ont fortement augmenté la dette privée et publique ; poussé les travailleurs en dehors de la population active en manipulant les statistiques afin de rapporter un taux de chômage sous-évalué ; augmenté le coût des soins de santé malgré Obamacare ; et produit une reprise économique douteuse, les taux de croissance américains restant proches des niveaux de quasi-récession de la stagnation économique (…).

Crédits étudiants

Le premier graphique suit les évolutions des crédits étudiants. Au 3e trimestre 1993, ils étaient inexistants. Au début de l’administration Obama, au premier trimestre 2009, ils s’élevaient à 146,6 milliards de dollars. Depuis, la courbe est partie à la verticale. Au 4e trimestre 2015, soit les derniers chiffres mis à disposition par la Fed de Saint-Louis, les prêts étudiants s’élevaient à 945,6 milliards de dollars.

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L’origine des crédits étudiants remonte à 1993. On les doit à Bill Clinton, qui décida de commencer à substituer les prêts du privé par des crédits du gouvernement. Depuis la réforme Obama de 2010, seul le gouvernement octroie des crédits étudiants.

Food stamps

Sous la présidence Obama, l’aide alimentaire des Food Stamps est passé de 54,8 milliards en 2009 à 69,4 milliards en 2014.

food-stamps

En janvier 2015, le nombre de bénéficiaires des Food Stamps dépassait la barre des 46 millions depuis 38 mois d’affilée. Ce qui signifie que 14,6 % de la population en bénéficiaient, pour 19,7 % des ménages. Par rapport à 1969, il s’agit d’une augmentation de 1516,96 %.

Dette fédérale

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On estime que la dette fédérale aura presque doublé sous la présidence Obama. Le graphique de la Fed de Saint-Louis montre que la dette est passée de 11,1 trillions de dollars au premier trimestre 2009 à 18,9 trillions de dollars au 4e trimestre 2015. (…)

Création monétaire

Durant ses QE, la Fed a créé de la monnaie pour acheter des obligations américaines. Ces opérations, démarrées sous le président George Bush, ont décollé sous la présidence Obama.

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De 1,772 trillion au 14 janvier 2009, la base monétaire ajustée des États-Unis est passée à 3,996 trillions au 16 mars 2016. (…)

Coût des soins de santé

 

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Malgré la promesse d’Obama que l’implémentation d’Obamacare aiderait à faire baisser les soins de santé, leur inflation s’est poursuivie depuis la mise en application de l’Affordable Care Act.

Participation à la population active

Depuis l’administration Obama, le taux de participation à la population active a baissé de façon constante en raison du pourcentage croissant de chômeurs qui ont tout simplement abandonné leurs recherches d’emploi. Entre janvier 2009 et février 2016, le taux de participation à la population active est passé de 65,7 % à 62,9 %.

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En mai 2014, nous avons rapporté que le BLA avait mis en place des changements permettant de sortir plus de personnes de la population active, et ce afin de faire baisser artificiellement le chômage. (…)

Quote-part de l’activité économique qui revient aux travailleurs

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Les statistiques du BLA suivent le pourcentage de l’activité économique qui revient aux travailleurs, une baisse de cet indicateur est interprétée en tant qu’outil de mesure du mécontentement économique de la classe moyenne. De 103,605 au premier trimestre 2007, cet indicateur est passé à 99,350 au 4e trimestre 2015.

Revenu médian des ménages

Le revenu médian réel des ménages est passé de 57.357 $ en 2007 à 53.657 $ en 2014.

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 Taux de propriété

Sous Obama, le taux de propriété a poursuivi son net déclin, initié sous Bush durant l’effondrement du marché immobilier de qualité inférieure. (…) Le 28 juillet 2015, le Wall Street Journal a écrit que le taux de propriété n’avait jamais été aussi bas depuis près de 50 ans.

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