D’après cet article, “plus des trois quarts des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont du mal à recruter, selon une étude de Bpifrance Le Lab”.

“Ce sentiment apparaît “très fortement lié aux difficultés à recruter et à maintenir les compétences clés dans l’entreprise”, explique l’étude : 83 % des PME-ETI – qui sont près de 150 000 en France – disent éprouver des difficultés à embaucher et 42 % disent faire quelquefois, voire souvent, face à la fuite de compétences clés”…

Alors on cherche et l’on trouve plein d’excuses du genre les PME sont situées dans des coins où personne ne veut aller s’installer, ou encore qu’elles ont moins d’avantages sociaux que les grands groupes, etc., etc.

Ce que l’on vous dira moins c’est évidemment l’incapacité des PME, pour certaines d’entre elles en tous cas, de former des gens qui veulent travailler plutôt que de chercher et de s’épuiser à tenter de trouver des gens opérationnels mais qui ne veulent pas venir.

Le gros problème c’est que les entreprises cherchent toutes le mouton à 5 pattes et le clone de celui qui s’en va. Mais le seul clone valable est celui qui tenait le poste. Tout cela se prépare et se gère, dans le temps, cela s’anticipe, et il faut également casser les codes du recrutement.

Ainsi les seniors, paradoxalement, ne trouvant que peu de travail et ayant de grands enfants, peuvent être beaucoup plus mobiles que les juniors.

Charles SANNAT

Source Boursorama ici 

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