Il n’y aura pas de transition énergétique sans le nucléaire.

On peut couiner.

Pleurer ou le regretter.

Dans l’état actuel des choses, l’exemple anglais nous montre qu’avec ses éoliennes sans vent de la mer du nord en panne sèche, c’est la pénurie de courant.

Nous savons également tous que le nucléaire c’est assez dangereux.

Disons que tant que tout va bien, tout va bien, mais que quand ça va mal, cela va vraiment très très mal.

Ceux qui disent oui “mais en France c’est pas pareil c’est très sûr” se trompent et n’ont rien compris à l’histoire des catastrophes ni à la loi de l’emmerdement maximum qui stipule que quand tout merde, tout ce qui pourra merder merdera. Ce n’est pas très élégant, mais c’est ainsi et c’est une loi immuable.

Le risque zéro n’existe pas plus dans la vie, que pour les vaccins Pfizer ou les centrales nucléaires.

Mais cela nous donne de l’électricité et de l’énergie abondante et pas trop coûteuse (sauf en cas d’accident, là c’est le vrai coût de l’atome et c’est très cher).

“Emmanuel Macron avait annoncé, en 2018, une réduction de la part du nucléaire à 50 % du mix énergétique d’ici 2035. Mais désormais, le président de la République semble croire davantage dans l’avenir de l’atome. Le gouvernement a notamment pour objectif d’accélérer le développement en France de la technologie des petits réacteurs modulaires, ou small modular reactors (SMR). Une technologie méconnue en France, mais qu’Emmanuel Macron juge «pleine de promesse».”

“Emmanuel Macron a également mentionné le dossier du SMR lors de son discours du Creusot, en janvier dernier. « Avec une enveloppe de 50 millions d’euros, le plan de relance investi sur deux ans dans la réalisation d’un avant-projet sommaire et engage ainsi la France dans la compétition mondiale sur les SMR, avait-il déclaré devant la filière nucléaire réunie dans l’usine historique de Framatome. Il nous faut rapidement rattraper le retard, considérer aussi toutes les options de partenariat envisageables et nous positionner sur ce segment. »

Avec une enveloppe de 50 millions que nos anti-nucléaires ne s’inquiètent pas trop, nous ne devrions pas aller trop loin, ni trop vite dans le déploiement sur tout le territoire de mini centrales nucléaires.

“La France est en effet en retard, reconnaît-on jusque dans les rangs d’EDF, alors que cette technologie concentre en effet les espoirs des industriels. Plus petits, les SMR ont une puissance moins importante, mais ils sont aussi moins gourmands en eau pour se refroidir. Ils disposent en outre de mécanismes de sûreté passifs, qui leur permettent de réaliser un refroidissement sans intervention humaine.

En outre, les SMR sont moins complexes à produire. La petite puissance de ces réacteurs doit leur permettre d’être fabriqués en série, à l’usine. Cela signifie qu’ils peuvent être produits plus rapidement qu’un réacteur nucléaire «classique», et que leur installation est également plus simple. Leur petite taille les prédestine généralement à l’alimentation de sites plutôt isolés”.

La transition écologique bute sur la quantité produite par les énergies renouvelables, le fait que les éoliennes comme les panneaux solaires ont une durée de vie courte et doivent être remplacés régulièrement ce qui risque de poser de gros problèmes lorsque la raréfaction de matières premières s’amplifiera.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source Le Figaro.fr ici

Please complete the required fields.