Il est une statistique dont on parle peu : c’est celle évidemment du chômage en Chine, pays que l’on croit à tort en plein emploi.
Je trouve d’ailleurs assez cocasse que les deux plus grosses économies de la planète aient un taux de chômage sensiblement similaire à ce point alors que les disparités de fonctionnement entre ces deux pays sont évidentes.
Avec une chute de 25 % des exportations et l’arrivée massive des robots, le tsunami sur l’emploi chinois sera encore plus redoutable qu’ailleurs.
Sauf que la Chine, et son économie administrée, risquerait paradoxalement d’être mieux préparée pour résister sur le front social aux effets de paupérisation.
Charles SANNAT
BEIJING, 15 mars (Xinhua) — Le taux de chômage en milieu urbain se maintient à 5,1 % en janvier et en février, a-t-on appris d’une nouvelle étude effectuée par le Bureau d’État des statistiques.
Le taux, fondé sur une étude dans 31 villes majeures, est resté inchangé en janvier, et a connu une baisse de 0,05 point de pourcentage par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué le chef du bureau, Ning Jizhe, dans un article publié mardi sur le site Internet de l’organisme.
Malgré une progression du chômage dans certaines régions et certains secteurs, les politiques encourageantes du gouvernement et les activités émergentes ont aidé à stabiliser le marché de l’emploi, a écrit M. Ning.
Avec des prix à la consommation restant également stables et des indicateurs commençant à montrer une meilleure croissance économique, le pays doit mettre en place la réforme structurelle du côté de l’offre en appliquant des politiques visant à élaguer la surcapacité, à réduire le stock de logements invendus, à contrôler la dette du gouvernement et à atténuer le fardeau fiscal des entreprises, a-t-il noté.