Pourquoi il faut se détourner de l’immobilier après 70 ans ? C’est la question que pose le Nouvel Obs en apportant une réponse très claire.

“Lorsque l’on avance en âge, il faut modifier la composition de son patrimoine, en se délestant au maximum de la pierre et en s’orientant vers l’assurance-vie.

L’immobilier entraîne des soucis de gestion, une fiscalité importante des revenus fonciers, de l’indivision avec le conjoint survivant au moment du premier décès, des conflits familiaux potentiels entre les enfants…

En vieillissant, les objectifs patrimoniaux sont clairs : se protéger, protéger ses proches puis transmettre sans tracas. Mais la réalisation de ce projet dépend de la durée de vie et des conditions de la fin de vie par définition imprévisibles.

Face à cette incertitude, une seule option : disposer de liquidités. Les retraités doivent modifier la composition de leur patrimoine avant 70 ans, en se délestant au maximum de l’immobilier pour s’orienter vers l’assurance-vie. C’est le seul moyen de répondre aux besoins qu’imposera le vieillissement”.

Est-ce vrai ?

Disons que la réalité est nettement plus nuancée que cela. Bien évidemment, gérer en direct un patrimoine immobilier n’est jamais simple, pas plus à 40 ans qu’à 70 ans d’ailleurs, et pour la fiscalité, on peut même dire que l’on est moins imposé avec de faibles revenus de retraité que lorsque l’on est en activité, et avec l’allongement de la durée de cotisation, le recul de l’âge de la retraite et la baisse des pensions ce sera encore plus vrai pour les futures générations de retraités.

Il faut donc nuancer ce problème de gestion “difficile” ou encore de “fiscalité”.

D’autant plus que dans un moment très incertain comme le notre, où après plus de 10 ans de grand n’importe quoi monétaire, l’inflation repointe le bout du museau, et dans de telles périodes mieux vaut des actifs tangibles à des actifs financiers dématérialisés, des actifs papier.

Néanmoins, l’assurance-vie, reste évidemment, en dehors des fonds en euros un excellent outil de transmission notamment pour les successions les plus importantes et il ne faut pas s’en priver.

Alors que faire me direz-vous ?

Simple, dans tous les cas, la réalité est toujours plus nuancée qu’un vendez tout et faites tapis ! Mais ce qui est certain c’est qu’une succession non préparée ou mal préparée se passera mal.

Tout l’art est de préparer notre sortie définitive en transmettant au maximum et en préparant au mieux sa succession.

Nos enfants, comme notre héritage, sont en réalité notre part d’éternité.

Charles SANNAT

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Source NouvelObs Argent ici

 

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