D’après cette dépêche Reuters, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué mardi que la France passerait “du quoi qu’il en coûte” au “quoi qu’il arrive” concernant les aides aux entreprises mises en place dans le cadre du fonds de solidarité (FDS), ce qui se traduira par une dégressivité de ce soutien à partir du mois de juin.

“On passe au ‘quoi qu’il arrive’, ça veut dire que quelle que soit votre situation et votre type d’activité, vous continuez à être accompagné. On fait du sur-mesure, car la reprise de l’activité ne va pas être pareille partout”, a dit Gabriel Attal sur France Inter.

“Vous avez des commerces qui vont rouvrir et reprendre tout de suite une activité importante, puis vous avez des secteurs, je pense à l’événementiel, où il y a peu de salons, peu de foires, l’activité va être moins forte au début. Il faut adapter en fonction de cela”, a expliqué Gabriel Attal.

“Oui il y a une dégressivité pour inciter à une reprise de l’activité, mais on continue d’accompagner sur mesure en fonction de l’activité”, a admis Gabriel Attal.

“Si la situation devait se poursuivre, Bruno Le Maire [ministre de l’Economie, NDRL] l’a dit, il y a une forme de clause de revoyure à la fin de l’été pour évidemment continuer à adapter nos dispositifs”, a-t-il ajouté.

En clair ? C’est la fin des aides !

C’est logique, nous n’avons plus les moyens du quoi qu’il en coûte.

C’était prévisible.

Le sujet, c’est comment le gouvernement va-t-il permettre aux entreprises de reprendre ?

Ce comment est très important.

Si l’Etat débranche les aides alors qu’il impose des jauges aux commerçants qui réduisent productivité et rentabilité, alors beaucoup ne survivront pas.

Je pense à nos commerces “non essentiels” et à nos restaurateurs. L’ouverture des terrasses c’est bien, mais s’il y a 10 clients par terrasse cela ne sera pas assez pour exploiter de manière rentable sans oublier que la météo sera aussi de la partie. Soleil radieux ou printemps pourri ?

Nous rentrons donc maintenant dans le dur de la crise.

Le moment des aides était un instant de “gel” de la situation.

Les vrais risques d’inondation arrivent avec le dégel et donc la fin des aides.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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