Cette dépêche de l’AFP qui n’a pas retenu l’attention des foules – c’est le moins que l’on puisse dire – nous apprend que la compagnie pétrolière publique mexicaine a annoncé lundi dernier des pertes de 30,3 milliards de dollars en 2015.
Ces pertes sont le double de celles de l’exercice précédent qui s’élevaient déjà à l’époque à 17 milliards dollars.
La production de PEMEX est en chute en 2015 de 6,7 % à 2,2 millions de barils (mbj) contre 2,4 mbj en 2014. Onze ans plus tôt, en 2004, la production s’élevait à 3,4 mbj.
Vers une nouvelle crise mexicaine !
Ces annonces interviennent après que le gouvernement a ordonné à la plus grosse entreprise du pays, vitale pour les finances du Mexique, de réaliser 5,5 milliards de dollars d’économies.
“Pemex fait face à des difficultés financières à court terme mais il s’agit clairement d’une entreprise solvable”, a déclaré son nouveau directeur général Jose Antonio Gonzalez Anaya.”
Oui le secteur pétrolier est très important pour des économies comme celles du Brésil ou encore du Mexique, et les dégâts collatéraux de la baisse du pétrole n’ont pas fini d’éclater chaque jour, apportant son lot de mauvaises nouvelles.
Notez également précieusement dans un coin de votre tête cette baisse significative de la production de l’entreprise PEMEX. Elle n’est pas, loin de là, anodine et toutes les grandes compagnies sont concernées par ce phénomène de baisse de leur production. Paradoxal n’est-ce pas ?
Charles SANNAT