Le Bitcoin est en chute de 25 % par rapport à ses plus hauts.
Les détenteurs doivent-ils paniquer ?
J’aurais une réponse de normand.
Disons que si les détenteurs de Bitcoin paniquent, c’est qu’ils ne sont pas faits pour détenir du Bictoin, car le Bitcoin n’est pas un long fleuve tranquille, mais une rivière tumultueuse et violente où les flots peuvent se déchaîner à une violence inouïe, avant de retrouver les apparences paisibles d’un ruisseau de campagne.
Le Bitcoin en a connu d’autres, et en connaîtra encore des hauts et des bas.
Le sujet central n’est pas là.
L’essentiel, le fondamental pour l’avenir de la crypto-monnaie, c’est la politique des banques centrales. Vont-elles déclarer la guerre à cette monnaie concurrente ou la laisser prospérer ?
Voilà la question.
Vous connaissez mon point de vue.
Je pense que les banques centrales castreront violemment les crypto-privées avant l’introduction des CBDC, les monnaies digitales de banques centrales.
En attendant, tout cela n’est que pure spéculation sur du rien.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Krach du bitcoin: une crypto «loin d’être morte» malgré des investisseurs qui «ont perdu la raison»
Le bitcoin a vu son cours passer sous les 50.000 dollars. La volonté de Joe Biden de taxer lourdement les transactions financières a mis un coup supplémentaire à un marché déjà secoué depuis plusieurs jours. Mais pas de raison de céder à la panique, selon un trader spécialisé dans les cryptomonnaies qui s’est confié à Sputnik.
Où va s’arrêter la chute du bitcoin? La doyenne des cryptomonnaies est fortement secouée depuis le krach du 18 avril. Selon les données du site spécialisé Cryptoast, son cours s’élevait à 48.822 dollars à 15h30 ce 23 avril, «soit un repli de 11,03% sur 24 heures». Depuis son sommet historique atteint mi-avril à près de 65.000 dollars, sa valeur s’est effondrée de presque 25%. Et le bitcoin ne coule pas seul: il entraîne avec lui la majorité des cryptodevises.
Le #Bitcoin a perdu plus de 24% depuis son record battu il y a dix jours
Au total, sur la même période, le «marché des cryptos» perdait 450 milliards de dollars pour descendre à 1.820 milliards, d’après le site Coinmarketcap qui recense plus de 9.000 cryptomonnaies. Signe de l’ampleur de la saignée, la capitalisation totale du bitcoin est repassée sous la barre des 1.000 milliards de dollars.
Pas de panique?
Rien d’alarmant pourtant, pour le spécialiste contacté par Sputnik. Ce trader, qui officie depuis trois ans dans une société d’investissement dans les cryptomonnaies et qui souhaite garder l’anonymat, commence par rappeler que «sur le marché des cryptodevises, le bitcoin donne le tempo et s’il descend, il emmène la majorité des autres avec lui».
Mais l’expert appelle à ne pas céder à la panique et à mettre cette baisse en perspective:
«En mars 2020, à la suite du krach provoqué par le Covid-19, le cours du bitcoin avoisinait les 4.000 dollars. Ce 23 avril, il est plus de dix fois supérieur.»
Avant le krach du 18 avril, le bitcoin enchaînait les records. Il a même un temps flirté avec les 65.000 dollars dans le sillage de l’introduction le 14 avril à Wall Street de la plateforme américaine d’échanges de cryptomonnaies Coinbase. «Le bitcoin et les autres cryptos s’étaient aussi emballés» avec cet événement, souligne auprès de l’AFP Fawad Razaqzada, analyste chez ThinkMarkets.
«Quand un actif prend 15 fois sa valeur en un an, il est normal qu’à un moment, une correction ait lieu. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel», souligne quant à lui notre spécialiste qui assure que «cette crytpo est loin d’être morte».
Le bitcoin a déjà connu des baisses similaires. Le 15 décembre 2017, son cours avoisinait les 20.000 dollars pour se retrouver à un peu plus de 3.000 dollars un an plus tard. L’«hiver des crytpos» avait alors duré plusieurs mois.
Le spécialiste en devises numériques voit même du positif dans la correction actuelle:
«Le mouvement est certes dur et violent mais il permet d’assainir le marché en écartant les traders qui veulent trop spéculer.»
Il s’en prend notamment aux très critiqués effets de levier qui permettent d’investir des sommes que l’on n’a pas en sa possession. Une technique qui peut se révéler catastrophique en cas de mauvais placement. Elle a récemment été à l’œuvre dans la débâcle du fonds d’investissement Archegos qui a fait trembler plusieurs grandes banques, dont le Crédit Suisse.
«Il y a trop de mauvais spéculateurs présents simplement pour attraper un maximum de gains. Ils font monter les taux car la demande d’argent pour spéculer avec effet de levier augmente fortement. Des investisseurs ont perdu la raison. On a des liquidations et des prises de profits en cascade», estime le spécialiste des crytpomonnaies.
D’autres causes plus conjoncturelles expliquent la mauvaise passe traversée par le bitcoin. La presse américaine s’est récemment fait l’écho de la volonté de Joe Biden d’augmenter la taxation des transactions financières afin de financer ses pharaoniques projets d’investissement. «La menace du régulateur, soit de façon directe soit à travers le percepteur, reste le talon d’Achille des cryptomonnaies», a analysé auprès de l’AFP Jeffrey Halley, analyste chez Oanda.
Un bitcoin difficile à réellement contrôler
Puis vient la question de la réglementation. La Banque centrale turque a récemment interdit l’usage de cryptomonnaies pour les paiements sur son territoire. En février dernier, Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor de l’ex-Président américain Donald Trump annonçait un durcissement des exigences réglementaires concernant les entreprises crypto.
Du côté de Séoul, Lee Ju-yeol, gouverneur de la Banque de Corée (BOK), a émis des réserves sur les cryptomonnaies en tant que mode de paiement. Sans parler des critiques récurrentes de Janet Yellen, à la tête du Trésor américain, et de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE) qui, comme le rappelle BFMTV, ont invité «à toujours plus de prudence sur ces cryptodevises, mettant en garde contre leur aspect quasi totalement spéculatif, ainsi que leur rôle dans le blanchiment d’argent et les activités criminelles».
Pourtant, une récente étude de Chainalysis, entreprise d’analyse spécialisée dans les technologies blockchain, est arrivée à la conclusion que l’activité criminelle liée aux cryptomonnaies a baissé en 2020 pour atteindre 0,34% du volume mondial de transactions (10 milliards de dollars).
«Ces inquiétudes au niveau de la réglementation sont légitimes mais si l’on prend l’exemple de la Chine, Pékin a déjà proféré dans le passé des menaces à l’encontre des cryptomonnaies et du bitcoin et finalement, ils n’y sont toujours pas interdits», explique la source de Sputnik.
Le trader rappelle les difficultés techniques à faire appliquer l’interdiction du bitcoin. «Cette crypto repose sur une technologie P2P (pair à pair) qui fait que même dans les pays où elle est prohibée, on constate toujours des volumes d’échange.»
Reste la possible concurrence des monnaies numériques des banques centrales. Celles-ci ont, ces derniers mois, multiplié les annonces concernant leurs yuan, euro ou dollar numériques. Pour l’expert interrogé par Sputnik, «les monnaies numériques des banques centrales n’ont pas le même but que le bitcoin et ne se trouvent pas dans les mêmes catégories d’investissement»:
«Elles auront plus d’impact sur les ‘stable coins’ indexés à des monnaies fiat. Les banques centrales veulent entrer sur ce marché et faire une percée dans l’économie numérique. Une crytpomonnaie comme Tether, basée sur le dollar et dont la capitalisation atteint des dizaines de milliards, est une cible pour la Réserve fédérale américaine (Fed).»
En attendant, les analystes de JPMorgan estiment que «si le prix du bitcoin ne parvient pas à franchir prochainement la barre des 60.000 dollars, les signaux de momentum vont naturellement décroître à partir de là pendant plusieurs mois, étant donné leur niveau encore élevé».
La question qui dérange mais qu’il incombe de se poser sur les cryptomonnaies : Le désir de régulation des banquiers centraux et chefs d’Etat va-t-il précipiter la fin de ce bullrun? Et si vous osez vous répondre oui alors il faut ensuite prendre les dispositions qui s’imposent.
De quoi «revenir à 20.000 ou 30.000 dollars», comme évoqué par Scott Minerd de la société de services financiers Guggenheim Partners?
Source Agence de presse Sputnik.com ici
Crash du bitcoin juste après l’entrée en bourse de CoinBase: bah Oui, les baleines ont voulu encaisser les plus-values en revendant massivement leurs positions. Puis elles racheteront à la baisse ce qui stabilisera les cours avant que de nouveaux pigeons viennent rentrer dans cette pyramide de Ponzi ( et donc regonfler les cours puis rebelote )
Les crypto sont une tentative (desespérée ?) des peuples pour desserer l’etau que les gouvernements serrent chaque année un peu plus….
Une monnaie qui repose sur Rien . Pas vraiment nouveau puisque c’est le cas du $ US depuis l’abandon du support Or . Cependant l’économie US florissante servait d’étalon . C’est de moins en moins vrai.
Bidène double les impôts sur les riches, qui se depêchent d’engranger leurs plus-values en vendant leurs bitcoins.
Une fois la plus-value enregistrée, ils vont racheter du bitcoin, qui a déjà bien remonté.
On verra bien…
@Georges93 : Cette technique est aussi à l’oeuvre lors des introductions en bourse.
Le petit poisson achète au plus mauvais moment pensant faire 1 bonne plus-value, mais il se fait rincer par les gros investisseurs car le cours dumpe, et le petit poisson revend à perte car psychologiquement il ne supporte pas de perdre 20% en peu de temps.
Et pourtant, peu comparent ce phénomène sur les actions à une pyramide de Ponzi.
Outre les 2 ou 3 fake news qu’on a eu (Mme Yellen qui a soi disant émis l’idée de vouloir infliger des amendes colossales à des banques ou institutions financières, Biden qui aurait émis l’idée de taxer à 80 les bénéfices sur les cryptos), c’est surtout là encore les petits poissons qui sont arrivés à la bourre et ont utilisés des effets de levier x5, x10 voire plus. Sauf qu’1 baisse de 10% quand on a 1 effet x10 revient à liquider la position ce qui amplifie et nourri la baisse.
Il y aurait même eu des comptes débiteurs chez certains échangeurs alors qu’en principe ce n’est pas possible pour éviter à ces mêmes échangeurs de griller tel un mauvais fusible.
Alors oui, les baleines en ont repris (il suffisait de constater les volumes de stablecoins qui quittaient les wallets pour rejoindre les exchanges ce week-end) et ont bien secoué le cocotier histoire de faire tomber les derniers petits spéculateurs qui confondent gains potentiels et gains empochés.
Quelle différence entre le bitcoin et l’or ? L’un et l’autre reposent sur “rien”, car l’or n’a aucune utilité : il n’a que la valeur que le marché lui attribue, … comme le bitcoin.
«Cette crypto repose sur une technologie P2P (pair à pair) qui fait que même dans les pays où elle est prohibée, on constate toujours des volumes d’échange.» Enfin un qui a compris, on ne peut pas interdire le Bitcoin.
Par contre, ce qu’ils commencent à faire, et c’est la seule chose qu’ils sont capables de faire : un enfer fiscal et administratif pour les possesseurs. Ambiance :
“Le prix total d’acquisition déterminé par application des deux premiers alinéas du présent B est réduit de la somme des fractions de capital initial contenues dans la valeur ou le prix de chacune des différentes cessions d’actifs numériques ou droits s’y rapportant, à titre gratuit ou onéreux hors échanges ayant bénéficié du sursis d’imposition prévu au A du II, antérieurement réalisées. Lorsqu’un ou plusieurs échanges avec soulte reçue par le cédant ont été réalisés antérieurement à la cession imposable, le prix total d’acquisition est minoré du montant des soultes.”
Vous avez compris ?
Quand je lirai ici qu’il faut acheter du Bitcoin, je saurai que c’est le moment de vendre.
Si tous les détracteurs du BITCOIN mettaient leur capacité intellectuelles a nous trouver des solutions pour les gens simples : c’est a dire des rendements décents a l’épargne du cash back incitatif . LES Économies réalisées en utilisant blockchain sont des gains a partager entre tous .
Et surtout ne soyez pas jaloux si un sans dents peut se prendre 500 1000 5000 € grâce aux cryptos car ce n’est pas avec les augmentations de salaire ou de retraite que vous améliorez votre quotidien .
Oui même le directeur de Coinbase a vendu ses propres actions ( 298 millions de dollars ! ) le jour J de l’ introduction en bourse . Bref vous avez compris ( j’ espère ? ) à qui vous avez affaire !!!
Et un jour “ILS” interdiront toutes les cryptos ,les speculateurs perdront leur argent crypto qui deviendra du remboursement de dettes des états!
aah aah! Georges93, je pense exactement comme toi, le Bitcoin sert de carotte pour extraire les bas de laine des placards, quand les baleines comme tu dis jugeront que le bon moment est venu ils vendront et auront vidangé les bas de laine et beaucoup de gens vont grincer des dents avec des bitcoins qui ne vaudront même plus le prix du bas qui contenait leurs économies
tant qu’il y aura des moutons …
Je suis agréablement surpris par votre article sur le bitcoin pour la première fois.
Si JP Morgan y connaissait quelques choses en cryptomonnaies ça se saurait.
Oui cette baisse fait du bien, le BTC consolide. C’est sain.
Ça permet d’en acheter un peu plus !
Je ne pense pas que les monnaies numériques des banques centrales feront de l’ombre au Bitcoin. Bien au contraire !
La réglementation des USA et de la Chine nous en dira plus. En tous cas les chinois n’ont pas l’air de vouloir lui faire la guerre !
Pour ceux qui pensent que le bitcoin n’est pas arrêtable par les banques et états, le bitcoin c’est tout.
Pour ceux qui pensent que le bitcoin est arrêtable par les banques et états, le bitcoin c’est rien.
le bitcoin n’est pas une monnaie. Une monnaie doit être un minimum stable. Si elle peut doubler sa valeur demain, pourquoi la dépenser aujourd’hui ? Si elle peut perdre la moitié de sa valeur demain, aucun commerçant ne va l’accepter ! D’ailleurs, tous ceux qui prennent du bitcoin le font pour spéculer. Ce n’est donc pas une monnaie… Donc, les gens spéculent sur quelque chose dont ils ne savent pas vraiment si ça a un contenu réel. Et tout ça ne concerne donc que les boursicoteurs.
Elon Musk vient de déclarer (le 13 mai 2021, article du figaro) qu’il refuse la monnaie bitcoin pour les achats avec son entreprise Tesla car le bitcoin pollue la planète.
A mon avis il vient d’enterrer doublement les chryptomonnaies de façon général.
Il y a là, le message (c’est mauvais pour l’environnement) et le messager (quelqu’un de très connu et qui est à la pointe de la modernité, de la technologie: voiture électrique, fusée, voyage dans l’espace). Si lui le déclare au monde entier, alors c’est gamète over pour les chryptomonnaies
Game over pour les chryptomonnaies.