Taux d’intérêt : “le retour de l’inflation serait catastrophique pour la zone euro !” C’est le point de vue du chroniqueur du magazine Capital Alain Lemasson, auteur de Comprendre l’Économie et la Finance.
Pour lui, “le retour d’une l’inflation proche de 2 % signifierait l’arrêt immédiat de l’aide cruciale apportée par la BCE aux États de la zone euro et aux banques”.
Voici ce qu’il écrit.
“Le retour d’une l’inflation proche de deux pour cent provoquerait de manière quasi automatique l’annulation du quantitative easing et donc du programme de rachats d’obligations souveraines. Cela signifierait l’arrêt immédiat de l’aide cruciale apportée aux États de la zone euro et aux banques. L’arrêt des facilités d’emprunts à taux négatifs pour les premiers, et pour les secondes, la fin de l’argent gagné – bien discret lui aussi – par la revente des obligations souveraines à la BCE, un gain vital pour la reconstitution de leurs fonds propres dans l’optique de Bale 3. Et après tout, la hausse de l’euro présente quelques avantages, à commencer par la diminution de la facture pétrolière. Quoiqu’il en soit, le retour de l’inflation serait catastrophique pour la zone euro, ce que la BCE ne peut pas dire, mais que chacun peut deviner”…
Je ne comprends pas du tout son raisonnement.
Il n’y aucun lien entre retour de l’inflation et annulation du quantitative easing et donc du programme de rachats d’obligations souveraines !
La BCE peut continuer autant qu’elle le souhaite.
La question sera en réalité non pas économique mais profondément politique.
Les Allemands, qui viennent de suspendre la ratification du plan de relance européen, accepteront-ils cette inflation ou la refuseront-ils ?
Si l’Allemagne refuse la monétisation et une inflation supérieure à 2 % alors la zone euro explosera de même que l’Union Européenne.
Si l’Allemagne accepte l’euro survivra.
Charles SANNAT
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Source Capital.fr ici
Dur choix pour l’Allemagne quoiqu’elle pourrait se replier sur une Europe limitée aux Pays-Bas, à l’Autriche et aux pays de l’est lui servant d’usines de montage: république tchèque, Slovaquie, Hongrie, Pologne.
Mais elle perdrait sa compétitivité et son emprise sur le reste de l’Europe
L’Allemagne le fléau du monde
L’ Allemagne soutient l’ Euro comme la corde le pendu… Mais à qui vendre les Mercedes, Audi, et autres BMW si l’ Euro n’ existe plus ?…
L’ Amérique et la Chine n’y suffiront pas…
Donc, l’Allemagne acceptera ! Avec quelques grimaces, bien sûr !
L’Allemagne, le vainqueur de la 2ème guerre mondiale ?
1) 1er exportateur au sein de l’UE
2) 1er excédent commerciaux au monde
3) maître de l’UE
4) Réunifié
5) Fabriquant de sous-marins militaires de dernières générations alors qu’elle n’avait plus le droit de fabriquer des armes.
6) Euro à sa dimension (même très favorable)
7) Va réussir a gratter un siège au conseil de sécurité de l’ONU
8) Commandera une armée “européenne” alors qu’elle ne devait plus en former
9) Elle a la formule gagnante avec l’UE (même si elle fait semblant de pleurer)… Elle prolongera le système le plus longtemps possible !
Pour maintenir sa balance commerciale excédentaire avec le reste des pays d’Europe, l’Allemagne continuera d’accepter la production de twist ou de quantitative easing de la BCE, le plan de relance-très défavorable à la France-
n’est qu’une péripétie dans la survie de l’euro.
Il faut croiser les doigts et le reste pour que l’Allemagne refuse un surcroît d’inflation même si avec les dirigeants actuels , ce n’est pas gagné.
Toutefois, s’ils persistent, cela va très mal finir pour eux.
Pour la France, la messe est déjà dite.
C’est comme dans la vraie vie, quand on est surendetté on perd son libre arbitre et on dépend du bon vouloir des autres
La Prusse est dans la nasse : à force de bien profiter de l’euros et de l’UE elle a hissé Brux au-dessus d’elle !
Sans compter que sa réserve budgétaire n’est que désuétude et soupe populaire! Rien donc de vertueux en vérité.
Par ailleurs ses fleurons technos ont la jaunisse.
Finalement elle est victime de son idée fixe : l’inflation.
Le poil à gratter de la cours de Karlsruhe!!!
Ou comment fuir l’occident et y vendre ses produits.
Trop tard. La messe est dite.
Ce sera inflation et tout ce qui va avec.
Je ne suis pas économiste, ni spéculateur.
Comme la grande majorité des citoyens du monde, je vie du travail que j’ai fourni et, j’ai adapté mes achats et mon train de vie aux ressources que j’avais la capacité de générer.
Je suppose que l’Allemagne et d’autre pays qui ont une vision sage à long terme de leur vie en fond de même.
Chacun peut vouloir “flamber”, cela fait fureur dans les filmes et dans les polards.
Mais, en général, cela fini mal.