Je n’en dirais pas plus.

Je n’en pense pas moins.

Je le pense très fort.

Est-ce que la chloroquine était un remède miracle ? Sans doute pas. Pouvait-elle aider ? Peut-être, encore faut-il essayer !!!

On recommence avec l’ivermectine : la France passe-t-elle à côté d’un médicament efficace contre la Covid-19 ? Voici le titre du magazine Capital, qui n’est franchement un canard complotiste !!

l’ivermectine : la France passe-t-elle à côté d’un médicament efficace contre la Covid-19 ?

“Alors qu’elle a démontré son efficacité contre le virus dans plusieurs pays, l’ivermectine est snobée par les autorités sanitaires occidentales et notamment françaises.
En mars 2020, alors que l’épidémie de la Covid-19 battait déjà son plein, une autre épidémie, de gale, est survenue dans un Ehpad de Seine-et-Marne. Pour soigner cette maladie parasitaire, les médecins prescrivent depuis des décennies un médicament bien connu et efficace : l’ivermectine (IVM). C’est ainsi que le docteur Charlotte Bernigaud, dermatologue à l’AP-HP Hôpital Henri Mondor, a traité l’ensemble des 121 résidents (69) et employés (52) de l’établissement.

La suite est moins banale : dans cette maison de retraite où la moyenne d’âge des résidents est de 90 ans, avec de surcroît 98 % de personnes présentant une comorbidité à risque, le virus Covid-19 n’a pratiquement fait aucun dégât. Seulement 1,4 % des occupants (personnel compris) ont eu le virus, avec des symptômes modérés (ni oxygène ni hospitalisation) et aucun mort n’a été à déplorer. Dans une étude dite observationnelle, publiée dans le British Journal of Dermatology en janvier 2021, l’équipe de Charlotte Bernigaud donne le détail de ses observations. Elle constate d’abord que dans les 45 Ehpad de Seine-et-Marne ayant le même public (âge, effectif…) la mortalité a été de 4,9 % parmi 3 062 résidents, versus 0 pour 121 dans l’Ehpad observé. Avec les virologues de l’hôpital Henri Mondor, elle a par ailleurs reproduit une étude australienne montrant in vitro (en laboratoire) une activité antivirale de l’IVM. La dermatologue se garde bien de conclure à une efficacité certaine mais écrit ceci dans sa publication : « Malgré les limites – caractère observationnel et absence de corrélation démontrée in vitro/in vivo —, la plausibilité est suffisante pour réaliser un essai contrôlé randomisé en cluster de prévention par IVM et MOX en EHPAD. »

L’ivermectine est-elle efficace pour prévenir l’infection à la Covid-19 ou pour en limiter les effets ? Le service dermatologique de l’hôpital Henri Mondor n’est pas le seul à se poser la question. Elle est discutée partout dans le monde. Une première vague d’articles a déferlé en avril 2020, suite à la publication de l’étude in vitro précitée, menée par des chercheurs australiens du Royal Melbourne hospital. Elle concluait que l’IVM réduisait la charge virale en 48 heures, mais à une dose à priori non transposable à l’homme. Puis le débat a repris de la vigueur le 15 décembre 2020 aux États-Unis. Auditionné par le Sénat américain, le docteur urgentiste Pierre Kory, président d’un groupement de médecins appelé FLCCC Alliance (Front Line Covid-19 Critical Care Alliance), a appelé les autorités médicales du pays à examiner de toute urgence les données sur ce médicament et surtout à publier des directives pour qu’il soit prescrit à titre compassionnel : dans le doute (faible selon lui), il faut en faire bénéficier les patients. Puis le 20 janvier 2021, le Financial Times s’interrogeait à son tour sur son efficacité. Depuis, la NIH, l’autorité de santé américaine, a modifié sa recommandation de négative à neutre. Ni pour ni contre, car celle-ci estime que les études disponibles, même celles dites randomisées (en double aveugle, le patient ne sait pas s’il a reçu le traitement ou un placebo, et le chercheur non plus), ne permettent pas de trancher.

Un quarantaine de travaux ont été publiés dans le monde, dont une vingtaine randomisés. Dans leur grande majorité, ils concluent à son efficacité, en prophylaxie (préventif) et en thérapeutique. Seulement voilà, selon la plupart des autorités de santé, ces travaux n’ont pas été réalisés avec la rigueur scientifique nécessaire pour que l’on puisse en tirer des conclusions. Taille des échantillons, doses administrées, seules ou combinées à un autre médicament, stade de la maladie : il y aurait à chaque fois trop de biais dans le choix des paramètres. La publication de méta-analyses (synthèse et tri des études existantes) favorables elles-aussi au médicament, n’a pas davantage emporté la décision. Trois” Lire la suite sur le site du Magazine Capital.fr source ci-dessous. 

Charles SANNAT

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Source Capital.fr ici

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