“L’inquiétante dégradation de la compétitivité française”, c’est le titre alarmé du journal les Echos.
“La part de l’Hexagone dans les exportations de la zone euro est passée de 13,9 % en 2019 à 12,7 % en 2020, selon une étude de l’institut Rexecode publiée mercredi. Avec la crise du Covid, l’industrie tricolore a encore perdu du terrain”.
« C’est inquiétant parce que nous pensions avoir sorti la tête de l’eau ces trois dernières années en ayant stabilisé nos parts de marché, voire en les ayant légèrement augmentées. Nous avions réussi à recoller à l’Allemagne en termes de coûts salariaux par unité produite », souligne Emmanuel Jessua. « La crise du Covid est peut-être un moment où l’industrie française va encore descendre une marche d’escalier », selon le directeur des études de Rexecode, qui craint une nouvelle phase de désindustrialisation dans les prochaines années.
Pour le moment cette étude de Rexecode ne livre pas les causes profondes du déclassement productif français, mais les faits, eux, sont là. Certes nous vendons moins d’Airbus, mais c’est valable dans tous les secteurs. Alors que se passe-t-il !? La productivité est chose complexe, il y a bien évidemment le coût de la main d’œuvre, mais ce n’est pas le seul aspect. La fiscalité joue un rôle également fondamental dans l’attractivité, l’innovation ou encore la capacité à monter en gamme sont également des grands sujets à regarder lorsque l’on parle de compétitivité.
Ajustements à venir
« Si la dégradation de notre compétitivité continue, il y aura nécessairement une force de rappel. L’impossibilité de financer les déficits avec une croissance qui sera probablement encore plus faible après la crise – qui laissera des cicatrices sur le tissu productif – nous ramènera à la réalité », prévoit Emmanuel Jessua. « Avec un déficit public important, un déficit extérieur qui se creuse et des dépenses publiques très élevées, la France est un pays de plus en plus atypique dans la zone euro. Il nous reste à définir un modèle de croissance durable pour la France », estime l’économiste.
Voilà ce que prévoit à juste titre l’étude. Oui, l’ajustement sera forcément violent. Tous les ajustements progressifs étant rendus impossibles par l’organisation de la zone euro, l’ajustement finira par être brutal et massif.
Sinon, d’autres ont toujours la même “excellente” idée qui consiste à faire payer les Allemands, ce qui n’est pas à mon sens le chemin vers le succès que de vouloir faire la poche des voisins, quand bien même cela devrait être un peu le cas.
“Pour éviter l’ajustement brutal des salaires et des dépenses publiques , une autre solution est possible, qu’exposent dans une étude Thomas Grjebine et François Geerolf, deux économistes du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii). Elle reviendrait à ce que « la France et les pays du sud de l’Europe négocient un rééquilibrage durable de la demande au sein de la zone euro. Pour cela, il faudrait que les pays en surplus commercial, et notamment l’Allemagne, acceptent de relancer leur demande de façon pérenne ». Mais la réalité du rapport de force en Europe éloigne un peu plus chaque année cette possibilité”.
C’est non seulement moralement douteux, mais économiquement parlant peu probable, quant au politiquement, la puissance de l’Allemagne est telle qu’il est bien peu probable que nos amis d’outre Rhin se laisse faire les poches !
Charles SANNAT
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Source Les Echos.fr ici
Bonjour
Les riches sont des salauds les patrons aussi hé oui les mecs fallait les chasser et vous avez fini par y arriver. En plus fallait matraquer avec taxes et impôts pour que surtout les Français ne puissent pas s’enrichir. Maintenant bin vous allez crever.
Quitte à souffrir alors soyons maître de notre souffrance, hors du joug de l’Europe. Frexitons nous.
“Pour cela, il faudrait que les pays en surplus commercial, et notamment l’Allemagne, acceptent de relancer leur demande de façon pérenne ».
C’est non seulement moralement douteux,…
Pourquoi moralement douteux ? si on est invité à oublier ses frontières, il serait au contraire très moral qu’une solidarité interrégionale existe.
Dans le cas contraire, une dose de protectionnisme serait possible, utile et, à nouveau, morale.
La France est en fait un pays qui dépense beaucoup pour le social et un pays pétri d’humanisme, un pays généreux mais avec l’argent des autres. C’est çà le socialisme !! Il en est de même avec les états, on prend l’argent ou il est . Tant pis pour ceux qui bossent et qui épargnent.
Les pseudos élites revent de l’industrie allemande… problème en France elles ont utilisés l’enseignement technique comme voie de garage… Je doute que les 40 jardins d’enfants du triangle d’or parisien qui fabrique les consanguins que l’on prétend comme des élites vont dans les écoles d’ingénieurs ou l’enseignement professionnel. Ensuite en Allemagne il y a une bourgeoisie qui a construit son patrimoine en ayant des petite ou moyenne industrie. En France on a une bourgeoisie rentière qui bosse dans le tertiaire et dont la fortune provient d’héritage. Donc faut arrêter de se comparer avec l’Allemagne. Ensuite c’est bien une maladie des gens qui ne pense pas a comparer la France et l’Allemagne. Il serait temps d’arrêter de se comparer a l’Allemagne et chercher nos forces sous exploités. Et les faiblesses a éliminer. La France n’est pas l’Allemagne. C’est germanophilie des pseudos élites Français, la bêtise a parler du couple franco allemand alors que l’Allemagne défend ses intérêts et s’appui sur des alliances de convergence avec l’autriche et les pays bas pour imposer le controle de l’Europe… Je ne supporte plus cette germanophilie puerile. Ensuite l’Allemagne exporte plus vers la chine que l’Union Européene… Le premier partenaire économique de l’allemagne n’est pas l’ensemble des 26 d’europe et encore moins la france mais c’est bien la chine ! Ce qui parle de couple franco allemand sont des imbéciles.
CROISSANCE DURABLE !! Après le “développement durable” cher aux “verts” de toutes natures , on va faire pousser les arbres jus qu” au ciel , et même au delà si nécessaire ……… Désolé , mais un “économiste” qui en resté à cette notion de CROISSANCE n ‘ est pas crédible !
La France a dilapidé son image auprès surtout de ses marchés traditionnels (anciennes colonies) avec la bêtise de sa caste politique rétrograde au profit de la nouvelle puissance Chinoise et autres !
De plus la gangrène de la taxation à outrance qui plombe toute initiative d’entreprendre et d’investir qui est entre autre un aveux d’échec évident de ceux qui mènent la danse !!
C’est ainsi qu’on porte un pays vers la dérive !!
“Faire payer les Allemands” , parce que les Allemands ne se sont pas gênés pour faire payer les Français ?? Rappelez-vous les mesures Hartz IV de Gherard Schröder , qui a dévalué son économie à défaut de dévaluer la monnaie , et ce au dépend de ses partenaires français et italiens ! En France , personne n ‘ a moufté … et on continue de payer ……… Maiiiiis , faut pas fâcher Angela , sinon ….
La première solution : sortir de l ‘ Euro de toute urgence , car la compétitivité est fonction de la valeur de la monnaie . C ‘ est ce que fait la Chine : quand les salaires augmentent , la monnaie est dévaluée , elle gagne sur tous les tableaux !
Deuzio : relocaliser les entreprises qui fournissent les biens qui nous sont nécessaires . Qui dit “entreprises” dit “impôts “qui rentrent , ce qui soulage les “impôts” des citoyens , ce qui améliore notre compétitivité . CQFD !!
Troizio : revoir la fiscalité des grandes fortunes . Il ne faut jamais oublier que ces fortunes sa bâtissent sur le travail du dernier maillon de la chaîne , çàd. NOUS !!!!!!!!!!
A l’ère Macron, qui ose encore employer le mot “France” ?
“es pays en surplus commercial, et notamment l’Allemagne, acceptent de relancer leur demande”
Dans un pays assez écolo qui ne se satisfait pas de gaspiller, vouloir augmenter la Demande est assez illusoire !
Se désindustrialiser a un coût aujourd’hui apparent .
Avoir eu l’ambition de changer l’industrie manufacturière en société de services et vouloir devenir la première destination touristique se révèle aujourd’hui avoir été un mauvais plan .
La crise est mondiale et est plus ou moins ressentie selon les choix des pays , le nôtre a été certainement le moins cohérent , mais il faut laisser le temps au temps , la crise passera et l’industrie est tout aussi fragile .
La croissance à court terme est illusoire et la “compétitivité” avec les pays émergents est un leurre .
Depuis 10 ans, les gouvernements français et les administrations françaises, notamment les préfectures et la police, incitent les français, par l exemple (le mauvais exemple) à acheter des produits industriels étrangers (leurs automobiles), surtout allemands.
Il y a une forte accélération de ces mauvais exemples depuis les gouvernements Macron. C est un désastre marketing pour l industrie française et du marketing gratuit pour l industrie allemande.
Face à ce constat, je suis inquiet pour mon avenir en tant que Français.
Ceci est bien la preuve que 75 ans après, l’Allemagne a fini par gagner la guerre… mais par d’autres méthodes. La preuve? ils célèbre la “victoire” de 1871 et rénovent la statue monumentale de Bismarck à Hambourg.
Rappelons au passage que si les déficits importants ne sont pas autorisés en UE, les excédents non plus. Et que l’Allemagne est hors norme. Marie-France Garaud expliquait que l’Allemagne joue au billard à 5 bandes alors que la France joue à la pétanque. De plus, notre brillante équipe dirigeante en est encore à se demander où ils ont lancé le cochonnet…
J’entends encore les sirènes de Bercy nous affirmer qu’il fallait relocaliser les industries en France en avril 2020. Nous sommes en mars 2021 et déjà elles ont changé de langages pour revenir au credo mondialiste: délocaliser en Chine au Vietnam ou en Inde nos industries.
Ce monde est loufoque!
Malheureusement le couple K/W est culturel car antagoniste : K est numérique – on compte ; W est organique – c’est à vivre.
Culturellement K ou W sont favorisés/protégés ou équilibrés. Et puisque c’est avant tout culturel, meme la donne démographique n’est pas irréfragable; exemple du Japon : K se substitue/soutient W mais pas d’immigration et excellence des jeunes générations (délocalisation aussi).
Bref, l’arbitrage K/W des économistes est à coté de la plaque. Pour exemple l’indus textile française en 80-90 a délocalisé vers W pour “relocaliser” en K !
Je suis totalement d’accord avec Eric, depuis 19870 l’Allemagne n’a pas changé d’objectif, mais a seulement changé de méthode depuis les années 50, mettant à profit les courbettes que sont allés leur faire nos Présidents de la République.
Quels niais !
Les Français vont malheureusement en payer le prix.
vive la dette Target 2 , pour s’endetter sans douleur en profitant d’un vice de construction de la zone euro….