Unibail-Rodamco-Westfield est l’un des plus grands propriétaires de centres commerciaux au monde.

C’est donc d’immobilier commercial dont il est question ici, de murs de boutiques.

Or l’action Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a été en chute libre jeudi à la Bourse de Paris de presque 13 % avec un recul de 12.95 %.

Cette baisse violente arrive après l’annonce par le groupe d’immobilier commercial de la suspension de son dividende pour les trois prochaines années afin de mettre en place une politique de désendettement suite à des résultats annuels en baisse.

Cette décision de gestion est une bonne décision.

Si le CA baisse, alors il faut faire baisser encore plus vite l’endettement pour éviter de se retrouver dans une situation difficile, d’autant plus que si les taux devaient remonter ce serait une catastrophe.

“Si nous comprenons cette approche prudente, elle laisse également entendre que le processus de reprise du secteur, et en particulier d’Unibail, sera long et difficile”, a déclaré Kai Klose, analyste chez Berenberg, à

“Les analystes de J.P. Morgan craignent que des obstacles persistent en 2021 alors que les restrictions sanitaires sont toujours en place et que l’ampleur du désendettement à venir soit très importante.

“La suspension du dividende pendant 3 ans sera utile (…) mais les perspectives de désendettement reposent, selon nous, sur des cessions, qui comportent un risque un risque d’exécution avec l’ajout d’actifs américains au plan de vente”, ont-ils fait savoir dans une note”.

J’alerte encore tous nos camarades lecteurs qui auraient des SCPI dites commerciales de faire très attention et de bien regarder ce qui compose vos SCPI. Si vous avez essentiellement de l’immobilier de boutiques ou de centres commerciaux, gare aux déconvenues. La prudence voudrait de céder au moins une partie des parts en fonction de votre patrimoine bien évidemment. Celui qui a un million d’euros devant lui et 10 000 euros de SCPI n’a pas la même exposition que celui qui n’a que 50 000 euros et a tout placé en SCPI !

Soyez donc prudent. Les vents sont mauvais pour l’immobilier commercial.

Charles SANNAT

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Source Boursorama.com ici

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