Encore une bonne nouvelle qui en réalité en cache une mauvaise !
Vous connaissez tous désormais le principe de la mer qui recule et reflue avant l’arrivée du tsunami dévastateur qui emportera tout sur son passage !
Et bien avec les faillites d’entreprises c’est un peu la même chose.
“Les défaillances d’entreprises en recul de 38,1 % en 2020. Cela s’explique par les mesures de soutien mises en place par le gouvernement et par la disparition temporaire des assignations de créancier, selon une étude du cabinet Altarès”.
Cette baisse de 20 000 faillites est considérable.
De leur côté “les redressements judiciaires ont reculé de près de moitié (-49,4 %), tandis que les liquidations judiciaires directes ont seulement diminué d’un tiers (-33,7 %). La part des liquidations passe ainsi de 67,6 % à 72,5 % de l’ensemble des procédures engagées, selon les chiffres compilés par Altarès dont l’étude exhaustive prend en compte l’ensemble des procédures engagées. « En 2020, les assignations de créanciers, qui sont traditionnellement à l’origine de 30 % des liquidations, ont disparu », explique le cabinet. « Gelées jusqu’à l’été du fait des aménagements réglementaires, les assignations n’ont pas repris en fin d’année », car les créanciers publics et privés ont « été incités à faire appel à des règlements à l’amiable », détaille-t-il”.
C’est aussi le même recul pour les procédures de sauvegarde.
Bref, l’année 2020 se termine très bien parce que l’Etat a permis à toutes les entreprises de “léviter” ou presque !
Nous sommes donc dans un moment hors du temps économique où les PGE ces prêts garantis par l’Etat ont permis à presque tous de tenir.
Le risque sera terrible au moment du dégel et lorsque l’Etat devra retirer la perfusion financière, soit parce que la crise dure trop longtemps, soit parce que la crise est finie.
Dans tous les cas, le tsunami sur les entreprises arrive.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Figaro.fr ici
J’aime beaucoup votre analogie , à moins que ce soit une métaphore, hélas si juste….
OH TEMPS SUSPENDS TON VOL !!!
les créanciers sont provisoirement des ” Hibernatus “…gare au dégel…!
Apres avoir atteint les limites de ses recettes fiscales l’Etat atteint aujourd’hui les limites de sa capacité d’emprunt, donc pas le choix ; s’il veut continuer à payer les fonctionnaires l’Etat doit laisser tomber les moins susceptibles de se revolter.
Je ne peux m’empêcher de penser à cette citation du film La Haine :
C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
mais 1l faudra bien payer a la fin….
bonjour nos économies
C’est pas grave , l’état va créer ex-nihilo plein de sousous puisque à priori personne n’est capable de dire quand et comment ça peut foirer mis à part de le crier au loup sur tout les tons ;la fausse monnaie devient de la vraie , si on lui fait confiance et c’est le cas depuis 40 ans en attendant l’oseille numérique.Donc faux problème le stunami de faillite restera en suspend aussi longtemps que le barrage de la confiance le bloquera sur la ligne de départ,Voltaire en son temps disait la même chose
En effet mais pour d’autres raisons comme en 2000 puis 2008 les moyennes entreprises seront rachetées par les grosses qui ont de la trésorerie ou feront des prêts à 1 ou 2%, les petites seront remplacées par d’autres petites.
Il y aura plus de chômage mais ce ne sera pas la fin du monde ni de la bourse cela repartira…
Bonne journée
A moins bien sûr que leur intention soit de maintenir la lévitation de manière perpétuelle, ce qu’à mon avis ils ont envisagé, et est peut-être le but qu’ils poursuivent.
Il faut bien comprendre que ça correspond en fait à la nationalisation de fait de toutes les entreprises zombies, et comme la situation risque de perdurer tant que ces malfaisants sont aux manettes, toute les entreprises sont en train de devenir zombies (normal dans un environnement zombie), tout l’économie finira immanquablement par devenir propriété de l’état, ou pour être plus exact, par les banques centrales, c’est-à-dire par les dirigeants de l’état.
Lénine doit se retourner de bonheur dans sa tombe: ils ont réussi ce dont il rêvait, et que des dizaines de millions de morts n’ont pas réussi à réaliser: la prise du pouvoir de l’ensemble de l’économie par un état centralisé tout puissant, aux mains d’une Nomenklatura où on ne peut accéder que par cooptation.*
Le rêve: une clique d’aristocrates rouges au sommet, une masse indifférenciée de fonctionnaires, et des gens dont on n’a pas besoin, affligés d’un revenu universel et qui n’ont plus rien à faire.
Loi de la jungle, ou loi de la ferme, choisis ton camp, camarade!!!
quand l’économie française se sera écrasée du haut de l’immeuble de la bourse (ce qu’il en reste), Macron le banquier va-t-il lancer une vague d’austérité ou va-t-il supprimer l’ardoise d’un trait de plume?
à moins que cette perfusion monétaire soit prévue pour fonctionner éternellement pour asservir les entrepreneurs et les récalcitrants et à terme le revenu universel.. c’est bien gentil de faire des analyses de ce genre, à un moment donné faudrait sans doute mettre les moyen de lutter contre ce que vous dénoncez. et oui, faire votre business sur la peur c’est une chose.. être le changement que l’on veut voir dans ce monde c’est mieux.
J ai peur que l état ne tonde , ceux qui ne seront pas submergés…. Ce sera mon cas …
Tué pour avoir résisté , à la marée normale , mais l état a tous pouvoir …
Non ca ne repartira pas , 80% des emplois sont “inutiles” ..on le voit bien aujourd’hui.