C’est une note publiée mardi 12 janvier, par le Conseil d’analyse économique (CAE) qui recommande de remettre à plat le système de l’assurance-chômage, jugé “inefficace” qui vient de mettre le feu aux poudres sociales et qui provoque un tollé auprès des syndicats !
Et pour cause, le rapport remet profondément tout en cause !
Tout d’abord il pointe le fait que la France est le “seul pays dont les règles de l’assurance chômage sont en principe fixées par les partenaires sociaux”. “Cette organisation spécifique de l’assurance-chômage “est inefficace, car elle ne permet pas de véritable coordination entre les paramètres de l’assurance-chômage et l’ensemble des prestations sociales , des prélèvements obligatoires et des politiques d’emploi” décidés par l’Etat.
Ce qui n’est objectivement pas faux.
L’indemnisation liée à la croissance ?
“Le CAE déplore un fonctionnement qui contribue à rendre le régime “légèrement” plus généreux “en période de chômage faible que de chômage élevé”, alors qu’il faudrait faire l’inverse. Autrement dit, il faudrait que l’indemnisation des demandeurs d’emploi soit plus importante quand la croissance baisse et resserrer la voilure lors des reprises , “comme (le font) le Canada ou les Etats-Unis“.
Le CAE recommande ainsi d’ajuster les paramètres “en fonction d’indicateurs de l’activité économique”, l’idée étant de moduler la “durée d’indemnisation” et les conditions pour avoir droit à une allocation, selon l’état du marché du travail.
Là encore ce n’est pas faux et cette réforme pourrait être très pertinente.
Encore faudrait-il qu’elle permette soit plus de justice sociale, soit une baisse des charges conséquentes.
La réalité c’est que réforme après réforme, c’est toujours la même chose.
Il y a plus de pression fiscale, et un service rendu en nette diminution.
Au bout du compte la population perd sur tous les tableaux, et l’on se pose l’éternelle question… Mais ou passe le pognon ?
Charles SANNAT
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Source Boursorama.com ici
si les ponctions suivent la meme logique, why not…
Moi ce que je voudrai, c’est que les hauts fonctionnaires ou cadres de la la fonction publique qui veulent remettre à plat l’assurance chômage, décident de supprimer leurs multiples avantages…puisque eux ne sont jamais concernés et sont invirables même en période de crise.
“Encore faudrait-il qu’elle permette soit plus de justice sociale…”
Justice sociale? Parlons-en.
30% des salariés sont fonctionnaires ou assimilés et ils bénéficient de avantages éhontés : des retraites considérables en comparaison du secteur privé et surtout l’immense privilège de la garantie de l’emploi à vie.
La justice sociale commence par leur faire cotiser deux à trois fois plus que le secteur privé pour financer le chômage qu’ils ne vivront jamais, eux !
Mais sur ce genre de sujet c’est la conspiration du silence chez les politiques de tous bords, comme dans les médias.
Le pognon passe à plusieurs ‘bénéficiaires’ et c’est un cercle vicieux en forme de boule de neige:
– l’accroissement des mal dénommés ‘services publics’, il y a pléthore. Pléthore de lois, de normes, de mesures de contrôles qui entrainent pléthore de fonctionnaires, experts et autres spécialistes. Ces gens ont besoin de bureaux, de prérogatives, d’infrastructures… Et le pire est qu’ils s’encombrent mutuellement, obérant d’autant mieux l’efficacité générale. Sorte de parkinsonisme organisationnel démontré par des gens comme Mintzberg. Cela s’appelle ‘la bureaucratie’
– Le service de la dette et des garanties d’État. Ceux-ci étant en croissance forte, il faut bien trouver l’argent quelque part.
Tout ce ‘système’ est pervers car il n’enrichit que quelques-uns et affaiblit ceux qui justement auraient la capacité de redynamiser le pays c’est-à-dire la classe moyenne et les entrepreneurs.
Contradiction, paradoxe, incohérence de fond où on se demande si la bêtise n’est pas volontaire (pour rebondir sur le ‘rasoir d’Hanlon’ évoqué par un des commentateurs du jour.
Est-il légal de taxer le travail de l’homme quand il y a du chômage ?
Le travail n’est-il pas un droit fondamental ?
Qu’attend-on pour financer le chômage (les retraites et tout le reste…) par des taxes sur les automates et les robots ?
Je sais, il est difficile de faire évoluer les mentalités :
-Le patronat est contre, car il veut garder pour lui les gains de productivité,
-les syndicats sont également contre, car cela ferait disparaître leur fonds de commerce (pas loin de 40% du PIB), et leur existence serait menacée,
-les mamamouchis aussi, car l’usine à gaz qu’ils ont mise en place les rend indispensables.
Bonjour,
Même si je suis le plus souvent en accord avec vous, votre emploi du mot charge en lieu et place de cotisation me chiffonne. Quelle intention se cache derrière ça ?
Bien vous
Bonjour Charles,
Prenez une barque de 5m de long avec 500 passagers, ça c’est le chômage.
Prenez un paquebot avec quelques passagers très aisés et en belles toilettes, et très très peu de personnel qui doit être partout à la fois, tant à l’administration du bâtiment, la vente des produits consommables de toutes sortes et faire en sorte que l’hygiène globale soit à peu prés satisfaisante, ça c’est ce qui se passe dans le monde réel du travail, et sans oublier le fait que cela est entretenu pour imposer la règle…
Là les vases communiquant ne fonctionnent plus , Archimède s’en gratte le cuir chevelu…
Tout fout le camp…
Tout est à revoir…
Changement de paradigme…
C’est en cours de travaux, ça prendra du temps…
Relisez “La Spirale Dynamique”, L’humanité change de niveau d’existence en fonction de son niveau actuel, différents selon les peuples, selon les avancées sociales et technologiques de tous les peuples…
Bref, il y aura toujours des différences…
On ne peut pas changer de planètes, on ne peut changer que les hommes, en éduquant tous les Hommes à un monde meilleur pour soi et autrui…
Les autochtones de diverses contrées reculées, sous une fausse apparence de retardés socio-technologico-administrés sont bien plus avancés humainement que nous qui sommes connectés à tout et à n’importe quoi…
Changeons le monde à Soi pour changer le monde de Tous…
“elle ne permet pas de véritable coordination entre les paramètres de l’assurance-chômage et l’ensemble des prestations sociales , des prélèvements obligatoires et des politiques d’emploi » décidés par l’Etat.”
HEUREUSEMENT !
sans quoi ce ne serait plus une assurances, avec des cotisations et un risque aléatoire couvert.
Les autres assurances (incendie, vol, accident…) ne sont pas non plus indexées ni assorties aux politiques gouvernementales, aux autres marchés (du logement, du travail…) et ni choquant ni regrettable.
Le problème est que les thermomètres, servant à adapter tout cela, sont largement bidonnés par le gouvernement pour améliorer sa propre image !
Aucun souci, l’état est généreux et dépense des milliards à gogo.
Malheureusement il n’y a pas de secret : une assurance chomage fonctionne bien quand on n’en a pas besoin !
Si la croissance a un coup de mou, c’est un volant appréciable pour un certain temps.
Mais si cela revient à entretenir “une armée de réserve” aux frais du contribuable sauf pour LVMH&Co…
Enfin : je suis cuisinier/serveur; Popole me payait des vacances mais mieux je les prenais en bossant avec une saison au ski. Et vue mon “profil” Popole ne m’emmerdait pas !
Mais désormais le Cron&Co ont tout baisé !
Ou passe le pognon ? La question est simple ,
Dans le sociale ! Qui permet de maintenir l’ordre national ! Pour moi c’est terminé ! Maintenant je ne me l’a castex plus je pense et je vis sur le principe ( vivement le cimetière que je me repose)
A bon entendeur , mais tout n’est pas perdu! Bisous les cintrariens
Où passe le pognon ? La réponse est dans l’article : ces fonds sont gérés par les « partenaires sociaux » (comprendre syndicats). Le pognon est détourné par ceux qui le gèrent et il en va de même de tous les organismes sociaux : retraites, sécu,… On comprend pourquoi tous ces régimes sont en déficit permanent.
Avec 300 000 offres d’emploi pour plus de 3 millions de chômeur, on est pas prêt d’ajuster.