La seule chose que l’on sache faire dans notre pays c’est encadrer les choses. Pour encadrer les choses ce qui revient à dire “pour être en mesure de les taxer” car en réalité le mobile du crime est la base de taxation fiscale à chaque fois, le gouvernement va encadrer l’économie collaborative.
Ce qui est extraordinaire, c’est qu’en encadrant l’économie collaborative, il ne vient à l’idée de personne de se rendre compte que notre pays va se priver d’une source de gains de productivité monumentale.
Oui le métier de taxi doit évoluer… c’est ainsi! Oui de très nombreux secteurs peuvent être réduits à néant par l’économie collaborative.
Prenons l’exemple des sites de crédits entre particuliers. Les banques doivent leur existence même à leur capacité justement à faire se rencontrer le prêteur et l’emprunteur. A partir du moment où les progrès techniques permettent de s’affranchir des banques on peut même aller encore plus loin en disant que l’on peut s’affranchir du risque systémique bancaire!!! Chacun perdra au maximum sa mise!
Les gains pour la société dans son ensemble peuvent être colossaux.
Le problème c’est que nos députés qui ne sont pas des flèches et loin de là, ne comprennent rien ou presque à tout cela. Ils sont donc l’objet de toutes les attentions des lobbys et il est à peu près certain qu’ils prendront les plus mauvaises décisions.
Charles SANNAT
PARIS, 8 février (Xinhua) — Le député socialiste Pascal Terrasse a remis lundi au Premier ministre Manuel Valls son rapport proposant 19 mesures pour mieux encadrer l’économie collaborative et concernant notamment des plateformes telles que Blablacar, Uber ou encore Airbnb.
Initié à l’automne dernier, le rapport Terrasse entend proposer des pistes pour que l’économie collaborative, qui a généré 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), puisse “se développer au profit de l’économie dans son ensemble”.
Partant du constat que l’utilisation de ces plateformes progresse fortement en France, le rapport préconise notamment de permettre au fisc français de pouvoir imposer les revenus des professionnels, mais aussi de distinguer les utilisateurs particuliers qui perçoivent des revenus complémentaires des professionnels qui en tirent leur source principale de revenus.
L’enjeu n’est pas de créer une fiscalité spécifique à ce nouveau type d’économie, mais de l’intégrer au cadre existant. Pascal Terrasse préconise la création d’un observatoire de l’économie collaborative qui réunirait acteurs du secteur et pouvoirs publics.
Plusieurs médias français mettent en avant la complexité de la mise en place de tels contrôles par l’administration française. Comme le souligne Le Parisien, une exonération est déjà prévue par la loi si le montant de la vente de biens matériels n’est pas supérieur à 5.000 euros. Mais, par exemple, les utilisateurs de sites de covoiturage ne seraient pas imposés, car leur activité est considérée comme un partage de frais et non comme une activité lucrative.
De même, concernant le site de locations entre particuliers Airbnb, un agent immobilier qui propose une annonce de location de courte durée devrait être différencié d’un particulier qui y sous-loue son appartement occasionnellement. Idem pour le site de vente entre particuliers Le Bon Coin, où les professionnels peuvent vendre au même titre que les particuliers.