La prochaine allocution du 29 octobre de la présidente de la BCE est très attendue. Si la Banque centrale européenne ne devrait pas annoncer de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire ou de quantitative easing, Christine Lagarde devrait tenir un discours rassurant pour les marchés en martelant sa volonté de faire ce qui sera nécessaire de faire pour accompagner les économies européennes dans ce deuxième acte sanitaire qui va entraîner forcément des conséquences économiques très fortes.
Compte tenu de la détérioration des perspectives économiques de la faiblesse de l’inflation dans un contexte d’aggravation l’épidémie dans tous les pays d’Europe, y compris en Allemagne, les analyses de la BCE seront forcément pessimistes et Lagarde devrait partager ses craintes de récession en double-creux histoire de préparer les esprits à l’aggravation de la situation économique.
Ce sera le 29 octobre, dans 2 jours.
Nous devrions essentiellement nous contenter de paroles, de paroles et encore de paroles. C’est logique et compréhensible dans l’esprit des banquiers centraux. Il faut garder le plus longtemps possible ses armes inutilisées, car il n’y a rien de pire qu’une banque centrale qui serait désarmée pour créer de la panique sur les marchés.
Charles SANNAT
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