“Consommer, oui, mais pas touche à l’épargne. C’est ce qui ressort d’une étude du CSA Research réalisée pour Cofidis (*). D’après cette enquête, en août près d’un Français sur deux (48 %) envisageait de souscrire un crédit à la consommation pour ne pas avoir à toucher à son épargne. Ce phénomène s’est renforcé avec le confinement, car c’est une hausse de 14 points par rapport à février 2020.

Les résultats qui ressortent de l’enquête peuvent donc être interprétés de différentes manières. « Souscrire à un crédit à la consommation peut découler d’une stratégie financière », analyse Mathieu Escarpit, directeur marketing de Cofidis. « Les ménages aisés profitent des taux très bas du moment. » Cela leur permet de financer des projets dont le financement est immédiat, tout en conservant leur épargne”.

C’est vrai pour ceux qui ont un peu de sous et peuvent gérer “facilement “un budget parce qu’il est suffisant pour absorber les imprévus de la vie. C’est encore plus pertinent lorsque les taux sont très bas et jamais les taux de crédit à la consommation n’ont jamais été aussi bas. Alors effectivement, on peut comprendre que certains Français s’en servent comme réserve d’argent avant la réserve d’argent qu’est l’épargne.

Il y a aussi une autre réalité, et elle est un peu moins joyeuse.

“En août 1 Français sur 4 (25 %) envisageait de recourir à un paiement en 3 ou 4 fois, contre 19 % en 2019; outil qui a rencontré du succès pendant le confinement. « En mars-avril 2020, le recours au paiement en 3 ou 4 fois a augmenté de 25 % chez Cofidis par rapport à l’année dernière », affirme le directeur marketing de Cofidis.

Mais désormais, certains d’entre eux voient dans ce type de crédit une solution aux difficultés financières exacerbées par la crise. En août, 1 sondé sur 5 (19 %) envisageait le crédit à la consommation pour faire face à une baisse du pouvoir d’achat“.

Quand nos concitoyens envisagent le recours aux crédits personnels pour pallier aux difficultés financières c’est généralement la spirale du surendettement qui les attend à l’arrivée et ces taux élevés montrent que les difficultés majeures arrivent dans le budget des ménages.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

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