L’espoir fait vivre… nous connaissons tous cette maxime populaire.
Et bien l’espoir fait aussi monter les marchés surtout aux Etats-Unis où la ficelle est très grosse pour ne pas être notée.
En effet, nous avons eu vendredi dernier une remontée assez inattendue de Wall Street, une remontée qui correspond plus à une grossière manipulation qu’à un mouvement de conviction fort.
Comme le note Cercle Finance relayé par le Zonebourse, “la manœuvre consistant à ramasser une poignée de ‘titans’ de la cote (Apple en priorité) pour renverser la tendance à la hausse était déjà assez flagrante lundi et mardi, elle est encore monté en intensité ce vendredi où les ‘GAFAM’ ont plus que jamais servi de leviers pour inverser la vapeur, sans aucune ‘actualité’, ni ‘stat’, package de relance”.
Cela reste reste donc, avant tout, une hausse qui doit tout aux GAFAM… avec l’appui de certaines ‘pharmas’ comme Moderna et Novavacs qui ont bondi de +6,5 %.
“Manifestement, Wall Street s’est remis à croire à un vaccin miracle alors que Johnson & Johnson revendique une ‘forte réponse immunitaire’ suite à l’injection d’un de ses candidats vaccins (ce qu’il ne faut pas confondre avec une réaction ciblant précisément le Coronavirus). La ‘réponse immunitaire’ n’est que le 1er stade du développement (sinon tout s’arrête, pas de ‘phase 2’) d’un vaccin, il faut ensuite s’assurer de son innocuité à moyen terme, ce qui prend des années”.
J’ai toujours dit qu’une pandémie, c’est long, très long, qu’il y aura des moments de forte déprime et de dépression, et d’autres d’euphorie et encore de faux espoirs ou d’espoirs déçus.
C’est ainsi, et c’est la raison pour laquelle il ne faut pas se précipiter à la première nouvelle ou à la moindre rumeur.
Eliminer tout le bruit pour vous concentrer sur l’essentiel.
A ce jour nous n’avons toujours aucun marqueur de fin de crise sanitaire ce qui implique la poursuite de la crise économique et la nécessité pour les Etats et les banques centrales ne maintenir un soutien colossal à l’économie.
Beaucoup ne veulent ni l’entendre, ni l’accepter, mais la crise sanitaire n’est pas terminée, la crise économique ne fait que commencer.
Charles SANNAT
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Source ZoneBourse.com ici