Je pense que, depuis le départ, Trump gère mal cette crise et qu’il sera rattrapé par la réalité cruelle, politiquement potentiellement dévastatrice pour sa réélection qui me semblait pourtant acquise.
La gestion “positive” de Trump a été également l’un des éléments sur lesquels se sont reposés les marchés pour faire un rebond de grande ampleur.
Lorsque l’optimisme aveugle il n’est plus une qualité, mais devient un terrible défaut, un biais de jugement.
L’attitude optimiste de Trump est totalement compréhensible dans sa psychologie, car il a un mental de créateur d’entreprise et d’entrepreneur. Ses livres dévoilent largement sa personnalité sur ces aspects spécifiques.
La chute ne sera que plus difficile.
Charles SANNAT
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Président US Donald Trump a dit qu’il cachait la vérité sur le coronavirus pour ne pas «être négatif»
Donald Trump a déclaré mardi 31 mars qu’il savait depuis le début que des milliers d’Américains risquaient de mourir du coronavirus, mais qu’il a continué à minimiser la menace parce qu’il voulait rester positif et être comme une «pom-pom girl» pour le pays.
Le Président américain a confié lors d’un point de presse à la Maison-Blanche qu’il avait délibérément diminué les risques liés au coronavirus aux yeux des Américains pour leur donner de l’espoir, rapporte Business Insider.
«Je savais tout. Je savais que ça pouvait être horrible, je savais que ça pouvait être bon. Je ne veux pas être une personne négative», a-t-il révélé.
Et d’ajouter que son souci était de ne pas empêcher ses concitoyens de garder espoir.
«C’est vraiment facile d’être négatif. Mais je veux aussi donner de l’espoir aux gens. Vous savez que je suis une pom-pom girl pour le pays – nous traversons la pire chose que le pays ait probablement jamais vue.»
Il a également averti que les deux semaines à venir seraient très difficiles à cause de l’épidémie.
«Nous allons traverser deux semaines très difficiles. Ce seront deux semaines très, très douloureuses», a-t-il affirmé tout en prédisant qu’au terme de cette période il serait possible de «commencer à voir une vraie lumière au bout du tunnel».
Un total de 4.076 décès ont été recensés mercredi, soit un chiffre multiplié par deux en trois jours, a annoncé l’Université américaine Johns-Hopkins. Plus de 40% de ces décès ont été enregistrés dans l’État de New York.
La Maison-Blanche estime que la maladie pourrait faire entre 100.000 et 240.000 morts si les restrictions actuelles sont respectées, contre 1,5 à 2,2 millions sans aucune mesure. Elle avait évoqué dimanche une fourchette de 100.000 à 200.000.
Selon le dernier bilan, plus de 189.000 cas de contamination ont été recensés aux États-Unis depuis le début de l’épidémie.
Source Agence russe Sputnik.com ici