La ministre Muriel Pénicaud s’est dit « scandalisée » par le récent appel de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment à arrêter le travail…

Et pourtant, il y a un moyen très simple de mettre les gens au travail, un moyen simple et parfaitement logique… donner des masques !! On peut même les vendre, l’Etat n’est même pas obligé de les donner, nous serions tous partant pour les acheter à 10 centimes !! Le problème c’est qu’il n’y a pas de masque… Donc il n’y a pas de travail.

Pas de masque ? Pas de boulot, et ce n’est certainement pas le chantier du coin qui mérite que des ouvriers risquent leur vie dans des conditions sanitaires épouvantables.

Il faudrait emmener notre chère Muriel dans des chiottes de chantier ! Hein..; et on se lave bien les mains hein la Muriel après les chiottes à la turque dans une cabine de WC mobile… Je ne parle même pas des difficultés aujourd’hui d’approvisionnement des chantiers. Et comment ça marche un chantier ? Par du cadencement d’approvisionnement et une gestion au cordeau des interventions des différents corps de métier. Si tout cela ne peut pas être coordonné alors… cela coûte trop cher de construire.

Nous sommes dirigés par des grands guignols qui ne connaissent rien, comprennent rien, et sont terriblement mal conseillés.

Le pas de masque, pas de boulot devrait être la norme sanitaire et sécuritaire de base.

Charles SANNAT

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Muriel Pénicaud «scandalisée» par la demande de suspendre les chantiers

Jeudi 19 mars au micro de LCI, la ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est dit «scandalisée» par le récent appel de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment à arrêter le travail.

Muriel Pénicaud a réagi à l’appel de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) à arrêter leur activité sur fond de pandémie de coronavirus.

«Je suis scandalisée de voir qu’hier, la confédération du Capeb a écrit à tous les artisans d’Auvergne-Rhône-Alpes en disant “Arrêtez tous les chantiers”», a-t-elle déclaré, s’exprimant sur LCI.

Un «devoir de solidarité»
Soignants, caissières, chauffeurs… Pour Muriel Pénicaud, tout le monde «a ses responsabilités» et «un rôle essentiel pour la nation». Selon elle, il s’agit d’un «devoir de solidarité» nécessaire en pleine crise de coronavirus que traverse le pays. Elle «appelle au civisme des entreprises» en pointant le «défaitisme» de la Capeb.

Secteur «confronté à des risques sanitaires»

La Capeb avait notamment dénoncé dans son communiqué publié le 18 mars «des mesures de protection qui ne sont pas toujours assurées pour les salariés», «l’absence […] de masques de protection» ainsi que «des donneurs d’ordre qui, de manière éparpillée, arrêtent certains chantiers».

«Face à des difficultés majeures d’approvisionnement, face à certaines interventions des forces de l’ordre pour interrompre des chantiers, le BTP est confronté à une désorganisation, à des risques sanitaires et à une incompréhension mêlée d’inquiétude légitime à la fois des chefs d’entreprise et des salariés», indiquait le syndicat.

Cependant, la ministre affirme qu’il faut trouver «la solution pour protéger les salariés» tout en soulignant qu’il faut travailler avec des précautions.
«On protège comme on ne l’a jamais fait, on met en place du chômage partiel massif pour que personne ne soit licencié. Mais on demande aussi à chacun un effort. L’effort c’est de contribuer à ce que la vie quotidienne des Français puisse continuer, certes différemment avec le confinement, mais sans qu’on soit en rupture d’alimentation, de médicaments ou de biens de nécessité», affirme-t-elle.

Selon la Capeb, en France le secteur économique du bâtiment et des travaux publics emploie «plus de deux millions de salariés» dont la protection n’est pas assurée face à la pandémie grandissante.

Afin de freiner la progression du Covid-19 dans le pays, Emmanuel Macron a appelé lundi 16 mars les Français à «réduire fortement les déplacements» et «rester chez eux» pour au moins 15 jours.

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