Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il y a aujourd’hui deux catégories de gens en France.

Ceux qui ont compris, et ceux qui refusent de comprendre.

N’en veuillez pas à ceux qui refusent de comprendre ou peinent à prendre la mesure exacte de ce qui est en train de se passer.

Ils ne sont pas stupides, crétins ou moins bien. Ils souffrent réellement de sidération.

La sidération face à l’effondrement, il n’y a rien de plus logique et de plus prévisible.

Je ne vais pas entrer dans le détail des considérations psychiques liées à la sidération, mais pour faire court, quand il y a saturation du cerveau en termes d’informations, quand cette information est aussi violente que déstabilisante, alors il se produit une forme de déconnexion, une “dissociation”. Le sujet, contemple la scène d’une manière extérieure sans volonté aucune, car c’est trop, c’est insupportable.

C’est ce qui arrive aux naïfs, aux incrédules, à ceux, pétris de la certitude que rien ne peut jamais arriver, rien ne peut jamais leur arriver.

Or ces dernières heures, la violence à laquelle les masses sont soumises est bien réelle.

Les Italiens qui n’en peuvent plus, qui appellent au secours et s’enferment chez eux.

Les Chinois qui l’avaient fait avant eux.

Les compagnies aériennes et tous ces pays qui se barricadent.

Ces marchés financiers qui s’effondrent dans un krach encore plus violent et rapide que celui de 2008 et de la dernire crise des subprimes.

Cette économie qui semble à l’arrêt et partout le chômage technique et partiel qui explose.

Et enfin, ce Donald Trump, président de la première économie mondiale qui ne veut plus accepeter un seul européen sur son sol.

L’Europe terre d’asile, ouverte au monde, en une décision américaine devient la pestiférée du monde au mépris de tout les politiquements corrects mondialistes et globalistes.

Le drame du bobo à trottinette !

Sidérant.

Cet effondrement est sidérant.

En une semaine à peine, le PEA du bobo vendu par l’aimable banquier aux chaussures aux bouts pointus, envolé. Pourtant, chez les “winners” de la mondialisation, on sait bien que la bourse c’est ça qui marche sur le long terme. Envolés les sous.

Annulé, le voyage à San-Francisco pour aller voir la Silicon Valley, ou Manhattan, plus de visa non plus pour l’Alabama. Fini, terminé. Capri aussi c’est fini. De même que le week-end à Bali ou la croisière dans les Bahamas… Terminée.

Sidérant.

Bientôt c’est la pizza bio pour le repas du soir achetée au Franprix d’en bas ouvert jusqu’à 23 heures, ou le Monoprix jusqu’à minuit qui sera fermé pour éviter les pillages et les rassemblements trop importants, pourtant il se rassure…

Ce n’est qu’une grippette merde quoi…

Il va vous le dire et le redire. C’est impossible. Ce qu’il se passe n’est pas audible, pas possible. Ce monde-là ne peut pas s’éteindre ainsi. Pas comme ça. Pas mon monde, c’est forcément pas grave, c’est forcément qu’on en fait trop, c’est forcément pas la réalité… et là, le cri. Nooooooooooon. Je ne veux pas voir finir mon monde.

Et pourtant.

Ce n’est pas une grippette mes amis. Nous en sommes très loin. Très, très loin.

Certes il ne faut pas créer la panique, mais il ne faut pas mentir, car chaque mensonge se comptera en sacs de cadavres.

Si vous prenez les chiffes italiens, le taux de mortalité officiel vient de dépasser les 6 % par rapport au nombre total de cas.

Pourtant dans une maladie où l’on ne meure pas en un jour, ce n’est pas le taux de mortalité sur le nombre total de cas qu’il faut calculer.

Pour être plus proche de réalité, vous pouvez considérer que l’on met 3 jours à mourir (en réalité jusqu’à 6 semaines selon l’OMS). Pour avoir un ordre de grandeur, vous pouvez donc prendre le nombre de morts d’aujourd’hui sur le nombre d’infectés d’il y a 3 jours. Vous êtes entre 10 et 15 %.

Terrible.

Effrayant.

Sidérant.

C’est pour cela que la Chine s’est éteinte et qu’elle se rallume difficilement, mais elle va y arriver.

C’est pour cela que l’Italie vient de s’éteindre. Elle se rallumera. Quand elle se ré-allumera, il se pourrait qu’elle haïsse l’Europe qui ne lui est pas venue en aide quand elle mourrait.

C’est pour cela que les Etats-Unis se coupent du monde et de l’Europe. C’est pour cela que les manœuvres militaires prévues en Europe sont annulées.

C’est pour cela que la France ne fera pas mieux et sera obligée de s’éteindre dans quelques jours, ou que nous devrons accepter 6 % de morts au mieux sur 70 % de la population a déclaré la chancelière allemande hier en provoquant un immense silence et la sidération de son auditoire.

Soit 65 millions de Français, soit 70 % d’infectés = 42.7 millions de malades. A 6 % de morts c’est 2,5 millions de morts. Il faudra de grande fosses communes. Sidérant n’est-ce pas. A 2 % “seulement” c’est 854 000 morts… il va en falloir des sacs… Sidérant aussi.

L’effondrement.

C’est de cela dont nous parlons mes amis.

Effondrement du système santé et de soins abîmé par des années de rigueur et d’économies de gestion imposées par les européistes béats qui pensaient “critères de Maastricht” et Union Européenne, GOPE et autres billevesées européano-mondialisto-globish.

Effondrement des marchés financiers et des retraites par capitalisation.

Effondrement de l’économie réelle.

Effondrement de votre quotidien et de votre manière de vivre.

Tout ceci est en tout point sidérant.

Comme un mauvais film catastrophe mais en vrai.

Incroyable au sens propre du terme.

Cette crise mes amis, va être à très court terme d’abord sanitaire. Prenez grand soin de vous, car cette maladie n’est pas une grippette, elle est loin d’être connue, les séquelles comme les fibroses pulmonaires réelles même chez des sujets jeunes qui “survivent” soit disant “très bien”. C’est un SARS-COV2. N’oubliez pas ce nom. On parle du coronavirus, du Covid19, mais c’est aussi un SARS-COV et un SARS c’est virulent, dangereux, mortel et pas que pour les vieux !

Cette crise mes amis est également économique. Beaucoup vont se retrouver au chômage partiel ou technique. Cela va être une vague, un tsunami. C’est également sidérant pour ceux “vainqueur” du “win-win” en entreprise et à l’âme “corporate”, qui pensent que rien ne peut leur arriver… Et pourtant dans quelques jours leur chaînes  de production, leurs usines, leurs banques leurs entreprises seront à l’arrêt et eux à la maison, confinés.

Cette crise mes amis est également prochainement dans les flux d’approvisionnement et la disponibilité aussi bien des produits que des services ou des loisirs.

Cette crise mes amis, sera aussi une crise sociétale, anthropologique. Nous allons redécouvrir la mort, comme cet acteur italien qui ne sait pas quoi fait du cadavre de sa sœur morte dans le lit de sa chambre. Gisante. Cela fait longtemps que l’on ne côtoie plus la mort comme avant. Cela va nous marquer.

Cette crise quand elle sera terminée sera également profondément politique, car les peuples, une fois les morts comptés et enterrés, iront demander des comptes aux aimables mamamouchis responsables de la catastrophe. Mondialisme, européisme, impuissance européenne, bref, le monde politique et nos idéologies changeront, emportés par la crise en France comme en Italie et partout en Europe. Le président l’a évoqué, il a eu raison d’en parler.

Tout ceci est sidérant.

Alors ceux qui sont dans le déni, ceux qui sont dans la sidération, ne méritent que notre compassion, notre bienveillance et notre compréhension. C’est pour beaucoup parmi nous, tout simplement beaucoup trop à assimiler en trop peu de temps. Pour l’Etat ce sera toujours trop peu et trop tard. Dans tous les cas mes amis, mes chers lecteurs, c’est la solidarité, l’entraide, et notre humanité qui nous permettront de passer ce cap difficile. Il n’y a pas d’autre chemin que celui de la collaboration de tous avec chacun. Oublions tout ce qui nous sépare pour nous concentrer sur ce qui est nous est commun, car en dehors de quelques fous, nous partageons tous le même rêve et la même envie de voir nos enfants grandir et nos anciens en bonne santé.

Prenez bien soin de vous et de vos proches.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous!

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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