Dans sa toute dernière étude baptisée « Qui est l’investisseur locatif en 2017 ? », le Crédit Foncier indique que l’immobilier apparaît comme la solution privilégiée par « 70 % des Français s’ils avaient une somme d’argent à investir, loin devant l’assurance vie (15 %) et l’épargne réglementée (8 %) ».

Le profil de l’investisseur « moyen » est le suivant :

Plus de 40 ans.

En couple.

Des revenus en moyenne de 73 200 euros pour le ménage.

« Plus des trois quarts (79 %) des investisseurs locatifs ont un revenu mensuel supérieur à 4 000 euros », ajoute le Crédit Foncier. À titre de comparaison, le revenu annuel médian sur l’ensemble du pays est de 20 300 euros par ménage, selon les dernières statistiques disponibles de l’Insee (2015).

La motivation principale ? Payer moins d’impôts évidemment, la « connerie » de base de tous les « zinvestisseurs » qui se font couillonner !

« Dans le neuf, la grande majorité des acheteurs (6 5%) sont, sans surprise, intéressés avant tout par la fiscalité avantageuse. Par exemple, un dispositif tel que la Loi Pinel permet de défiscaliser jusqu’à 21 % de son investissement grâce aux réductions d’impôt. Dans l’ancien, c’est le  »désir de se constituer un patrimoine » qui prime (61 % des répondants), juste devant le souhait de  »disposer plus tard d’un revenu complémentaire à la retraite » (56 %) ».

Navré pour mon moment de vulgarité, mais je peux vous assurer, démonstration à l’appui, qu’acheter en PINEL non seulement ne va pas vous enrichir, mais qu’en plus vous risquez de payer plus d’impôts si vous ne vous y prenez pas bien !!

Donc je vous invite à tourner par deux fois votre stylo dans votre poche avant d’aller signer n’importe quel achat immobilier pour « déduire » de vos impôts « insupportables » (et ils le sont). Mais parfois mieux vaut les payer que de mal les déduire !

Dans tous les cas, il faut beaucoup réfléchir avant de placer son argent et les impôts ne sont qu’un des éléments de réflexion qui rentrent dans le calcul de la rentabilité d’un investissement.

Encore une fois, avant d’investir 200 000 euros dans un PINEL ou 300 000 euros, abonnez-vous à ma lettre STRATÉGIES. Lisez le numéro spécial consacré au PINEL. Puis… si vous faites quand même l’investissement dans un PINEL… je vous rembourse l’abonnement !!

Charles SANNAT

Source La Tribune ici

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