Wall Street a vu rouge dès la fin de la semaine dernière. Les cours sont maintenus.
Mais vont-ils pouvoir tenir encore longtemps alors que chaque jour qui passe éloigne un peu plus les investisseurs de leur stratégie basée sur le MTR, à savoir que les effets de cette crise seront maîtrisables, temporaires et réversibles.
Avec le Japon infecté, la Corée du Sud en position délicate, une Chine toujours au ralenti et la région du Hubei à l’arrêt, et désormais l’Italie qui part en vrille au plein cœur de l’Europe dans une région très industrieuse, les marchés devraient quand même baisser un peu cette semaine.
Surtout que vendredi, les problèmes commencent à se voir dans les statistiques puisque l’indice PMI, composite d’IHS Markit pour les États-Unis, a été mesuré à 49,6 en estimation flash pour le mois de février, à comparer à 53,3 en janvier, traduisant une brusque dégradation des conditions opérationnelles dans le secteur privé américain d’un mois sur l’autre.
Au dessus de 50 cela indique une expansion et donc de la croissance, en dessous de 50 cela indique une … récession et le retour de la croissance “négative” chère à Christine Lagarde.
Charles SANNAT
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