Il est symptomatique de voir que cette reprise de la production qui s’oriente effectivement même légèrement mais à la hausse ne s’accompagne pas d’une reprise de l’emploi même timide, mais au contraire d’une poursuite de la baisse du nombre de salariés du secteur.

Encore une fois c’est logique. Les entreprises augmentent leur compétitivité et encaissent des gains évident en mettant en oeuvre toutes les technologies possibles. Enfin là encore la pyramide des âges est favorable et tous les babyboomers ne sont pas remplacés.

Enfin,  il convient de noter que cette hausse de 3% ne peut pas effacer une perte de plus de 16%!!! Nous sommes donc très loin des niveaux d’où nous venions.

Charles SANNAT

PARIS, 14 décembre (Xinhua) — Après deux années consécutives de baisse (-16,4% sur deux ans), la production en volume de l’industrie automobile se redresse de 3% en 2014 grâce à l’amélioration de la demande comme l’indique ce lundi l’INSEE par communiqué.

Elle bénéficie notamment du retournement à la hausse de l’investissement et des exportations ainsi que du quasi-arrêt du recul de la consommation des ménages, note l’étude.

Le commerce extérieur s’accroît également et les exportations augmentent de 1,8% en valeur (+1,3% en volume), soutenues particulièrement par les ventes de véhicules automobiles en Espagne. A l’inverse, les exportations d’équipements automobiles se contractent et les importations de produits automobiles progressent plus vite que les exportations (+2,7% en valeur et +2,9% en volume).

Le déficit extérieur s’alourdit “légèrement” pour atteindre -2,9 milliards d’euros en valeur “en raison de l’excédent hors Union européenne” et l’emploi salarié dans ce secteur continue de diminuer en 2014, comme c’est le cas depuis 2005, précise l’INSEE.

Entre fin 2000 et fin 2014, le secteur a vu ses effectifs salariés (hors intérim) diminuer de 32% contre une baisse de 26% dans l’industrie manufacturière.

L’année précédente, l’industrie automobile avait réalisé un chiffre d’affaires de 102 milliards d’euros et employait alors 226 000 salariés répartis dans 1 900 entreprises. La moitié de l’activité du secteur automobile est manufacturière et le commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles en représentent 44%.

Le secteur automobile contribue à hauteur de 7% à la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière et le taux de marge, bien qu’encore négatif en 2013, comme le souligne l’institut français de statistiques, tend à s’améliorer par rapport à celui de 2012.

Enfin, le taux d’investissement (corporel) a baissé pour atteindre 18% en 2013, après 23% en 2012 en raison des effets de la hausse de la valeur ajoutée et d’une diminution des investissements.

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