En Libye, le Maréchal Haftar et ses troupes tentent de limiter l’arrivée de l’armée turque qui soutient le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Tripoli. Le pays est profondément divisé. Alors qu’un accord aurait été trouvé en Allemagne au sujet de la Libye, j’attends de pouvoir prendre connaissance des éléments de cet accord qui n’ont pas, à cette heure, encore été publiés.
Charles SANNAT
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Approvisionnement en pétrole suspendu: la compagnie pétrolière nationale libyenne déclare un cas de force majeure
Après l’arrêt des exportations de brut à partir de cinq ports du centre et de l’est de la Libye, la National Oil Corporation (NOC) libyenne a déclaré un cas de force majeure.
La National Oil Corporation (NOC) libyenne a déclaré samedi 18 janvier un état de force majeure après la suspension de l’approvisionnement en pétrole de cinq terminaux du centre et de l’est du pays, ordonné par des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar.
«La NOC déclare un cas de force majeure après que l’Armée nationale libyenne a bloqué les exportations de pétrole des ports de Marsa El Brega, Ras Lanouf, Hariga, Zuwetina et Sidra», a annoncé la compagnie sur Facebook.
La société a précisé que l’ordre de suspendre les exportations de pétrole de cinq ports libyens avait été donné par le général Nagi al-Moghrabi, chef de la Garde des sites pétroliers du centre et de l’est, nommé par l’ANL, ainsi que le colonel Ali al-Jilani, de l’état-major de Syrte.
Cette déclaration intervient au lendemain de l’avertissement émis par la NOC selon lequel la fermeture des terminaux pétroliers aurait des conséquences négatives pour l’économie du pays. D’après la NOC, la suspension de la production causera des pertes journalières d’environ 55 millions de dollars.
Appel au blocus des terminaux
Les médias libyens ont rapporté le 17 janvier que des manifestants étaient entrés dans le port pétrolier de Zuwetina, dans l’est du pays, mais que le terminal n’était pas fermé.
Le 16 janvier, plusieurs chefs tribaux libyens et personnalités publiques proches du maréchal Haftar avaient appelé à bloquer les terminaux pétroliers pour protester contre l’arrivée des troupes turques qui soutiennent le gouvernement d’union nationale (GNA).
Source agence de presse russe Sputnik.com ici