“Selon une étude de l’Apec, la transition vers un modèle économique moins consommateur d’énergies fossiles n’a pas, pour l’instant, bouleversé le marché du travail.
C’est une promesse récurrente des hommes politiques: le passage à une économie plus verte est censé être bon pour l’emploi. Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie, a même avancé que la transition énergétique permettrait de créer 100.000 postes en trois ans. Une étude de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), publiée ce jeudi, vient doucher de tels espoirs.
Ses experts se sont concentrés sur l’évolution de l’emploi des cadres dans trois secteurs concernés en premier chef par la mutation vers une économie à bas carbone: l’énergie, le bâtiment et l’industrie automobile. «La comparaison des offres d’emploi diffusées par l’Apec entre 2005 et 2014 dans les trois secteurs étudiés ne montre l’émergence de nouveaux métiers que dans quelques niches», concluent-ils. Parmi les nouveaux postes repérés, l’étude cite les «chargés de mission énergie», embauchés par les collectivités locales ou les associations, pour accompagner les projets de développement d’énergies durables”…
La messe est dite ou presque concernant les “nouveaux métiers”, ceux qui sont censés venir remplacer les métiers de l’ancienne économie mourante.
Leur nombre est insignifiant ou presque et imaginer que toute une population pourra devenir “cadre” c’est oublier un principe de réalité, que les capacités intellectuelles, manuelles, cognitives, ou encore les aptitudes physiques varient tout simplement d’un individu à l’autre. Ne me demandez pas de courir un 100 mètre comme un athlète de 2 mètre moi dont la taille est plus proche de celle de Sarkozy que de de Gaulle!!!
Alors que ferons-nous des autres? Personne ne veut apporter de réponse à cette question que l’on refuse d’ailleurs de poser. La seule chose que l’on propose aujourd’hui, c’est la voie de garage des minimas sociaux, mais si cela peut être un remède financier, ce n’est en aucun cas une façon de vivre humainement dignement.
Dans tous les cas, les nouveaux emplois ne sont pas là et c’est ce qu’il faut retenir. Le nombre de postes décline désormais inexorablement et ce n’est que le début de cet immense mouvement de robotisation et d’informatisation des emplois. L’homme est devenu un salarié obsolète.
Préparez-vous!
Charles SANNAT