Comme quoi, le “pédégé” d’Air-France était un visionnaire lui qui appelait presque, lors d’un colloque, à abolir le droit social français pour adopter le droit qatari ce qui permettrait à Air-France de mettre en prison tous ses grévistes… sans-culotte, qui mettent sans-chemise quelques DRH dans le cadre de violences “inouïes”… enfin, les violences inouïes c’était avant le Bataclan, maintenant on relativise forcément.
Donc l’offensive contre les droits sociaux, sachez-le, n’est pas uniquement “française” c’est un mouvement mondial et tous les pays sont touchés par cette course au moins-disant social.
Vous vous rendez compte de l’importance de cette information?
Le modèle social allemand et en particulier le volet dialogue social a toujours été encensé… or que propose-t-on? Ni plus ni moins que de casser un modèle de relation patronat/salariés qui fonctionne.
Charles SANNAT
Le Qatar veut réduire l’influence des syndicats de Volkswagen
Le Qatar, troisième actionnaire de Volkswagen, recommande au constructeur automobile de s’employer à réduire l’influence de ses puissants syndicats, a révélé le “Bild am Sonntag”, sans citer de sources. La Qatar Investment Authority (QIA) profitera d’une réunion dimanche avec le président du directoire Matthias Müller et d’autres hauts responsables de VW pour réclamer un amoindrissement du rôle du comité d’entreprise, a précisé l’hebdomadaire allemand. Volkswagen a démenti dimanche cette information.
“La co-détermination (prise de décision commune par l’entreprise et ses délégués du personnel) et le (rôle) du comité d’entreprise ne figuraient pas à l’ordre du jour des discussions”, a déclaré un porte-parole de Volkswagen.
La QIA, qui détient 17% du capital de Volkswagen, s’est refusé à tout commentaire. Un porte-parole de VW a dit que les discussions de Matthias Müller avec le Qatar “s’inscrivent dans la communication de la nouvelle direction de VW avec un associé important”. Le comité d’entreprise de VW s’est refusé à tout commentaire. Ce dernier, autant représenté que les actionnaires au conseil de surveillance de 20 sièges de Volkswagen, jouit d’une influence certaine et a été épargné par le passé par les mesures d’économie.
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