Officiellement il s’agit de limiter les risques financiers… dans la réalité nous allons arriver à ce que j’explique depuis plusieurs années, à savoir qu’il convient de passer d’un taux directeur unique, à un taux par secteur car les cycles ne sont pas du tout les mêmes ni même les besoins de “stimulation” ou de “ralentissement”.

Voici ce que dit le magazine Capital : “Parmi les pistes sur la table pour parvenir à ce résultat : instauration d’un taux plancher ou encore application stricte du ratio d’endettement des ménages à 33 % du revenu net. Dans un rapport paru en novembre, le HCSF s’inquiétait ainsi que près d’un quart des ménages emprunteurs atteignent 35 %. “En tant qu’économiste, je ne peux que constater que les crédits privés atteignent un taux très élevé comparés au PIB. Il est nécessaire de restreindre cette envolée de masse monétaire en circulation, qui comporte évidemment des risques inflationnistes”, observe le député Daniel Labaronne, vice-président de la commission des finances. “Mon analyse est partagée par Bercy. L’exécutif se pose beaucoup de questions en la matière”, ajoute-t-il.

Quel est le problème ?

Les taux très bas qui favorisent évidemment la constitution de bulles spéculatives et c’est évidemment le cas sur le secteur immobilier qui est l’un des derniers placements présentant encore une forme d’intérêt pour les épargnants sans oublier le recours possible à l’effet de levier de l’emprunt.

C’est pour ces raisons que le gouvernement envisage justement de limiter les crédits.

Officieusement il s’agit de sauver les banques d’elles mêmes !! Elles n’ont pas le droit de se mettre d’accord pour augmenter les prix sinon c’est un crime économique appelé “entente illégale sur les prix”.

Il faut donc que ce soit l’Etat qui fixe lui-même de nouvelles règles du jeu avec notamment un taux plancher sous lequel personne ne pourra plus emprunter.

Résultat ?

Les crédit immobilier vont diminuer, et… les marges bancaires vont augmenter et les risque pris par les banques eux, vont baisser.

Charles SANNAT

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