Selon cette information rendue publique par le magazine Capital, les difficultés du groupe Carrefour ne semblent pas s’arranger et la grande distribution souffre terriblement du changement des usages.
Ainsi la moitié des hypermarchés Carrefour accuserait de fortes pertes; en perdant de l’argent avant même d’avoir payé les loyers de leurs locaux.
Cette information officielle corrobore ce que peuvent me raconter certains membres impertinents de notre communauté et qui travaillent chez Carrefour.
D’après leurs témoignages la situation semble même être encore plus grave et je ne vous parle même pas de ce que peuvent me dire ceux qui travaillent du côté des activités de contrôle de gestion…
“Dans le détail, sur les 191 Carrefour Hypermarchés SAS que compte le groupe, 89 afficheraient un déficit, sans même prendre en considération les loyers et les amortissements. Pire, l’an passé, Carrefour a enregistré pour la première fois un résultat d’exploitation négatif”.
En attendant un hypothétique redressement qui ne viendra sans doute jamais, parce que nous avons à faire à un changement massif des usages des consommateurs, qui ne veulent plus aller passer 3 heures dans des hypers le samedi et perdre leur vie à pousser des caddies dans des univers sans âme, au moment même où il faut réduire notre consommation et revoir nos modes de vie. Le modèle économique des hypers semble avoir vécu. Bref, en attendant un hypothétique redressement disais-je, c’est du côté social que l’on va pouvoir tenter de faire des économies rapidement !
“Quant aux personnels, l’entreprise a déjà mené un plan de départs volontaires en 2018 portant sur 500 postes. Cette année, une rupture conventionnelle collective a été ouverte sur 3.000 postes, avec à la fin du mois de novembre quelque 2.800 départs validés. Sollicité par Capital.fr, Carrefour n’a pas encore commenté l’ensemble de ces informations”.
Vous voyez un peu le ratio ?
500 personnes en départs volontaires, pour 3 000 départs avec ruptures conventionnelles. Lorsqu’un groupe de la taille de Carrefour signe 3 000 ruptures conventionnelles, cela pourrait ressembler fort à un plan de licenciements déguisé, que dis-je, excusez-moi à un plan de sauvegarde de l’emploi…
Peut-être que la direction du travail devrait se pencher sur ce dossier.
Charles SANNAT
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Source Capital.fr ici