Beaucoup n’avaient peut-être pas suivi les événements de l’époque, mais l’une des principales raisons des difficultés du groupe PSA il y a quelques années fut liée aux sanctions américaines prises à l’égard de l’Iran et au fait que les Européens avaient suivi. Du coup, il était devenu impossible pour PSA de rester sur le marché iranien, un marché qui pesait plus de 500 000 véhicules par an pour le groupe, ce qui est considérable.
PSA, aujourd’hui, fait son retour. C’est une bonne nouvelle pour cette entreprise.
Charles SANNAT
TÉHÉRAN, 18 juin (Xinhua) — Le constructeur automobile français PSA a mis l’accent sur l’Iran pour exploiter le marché de Peugeot 508, alors que sa pré-vente sera prochainement lancée en Iran dans les prochaines semaines, a rapporté le journal Financial Tribune.
La voiture sera d’abord vendue sous sa variante sportive appelée ligne GT, qui offrira un meilleur niveau de confort et des caractéristiques sportives, selon le reportage.
La Peugeot 508 sera importée au pays à partir de ses usines d’assemblage installées en Chine, en Malaisie ou en France.
Avec un tarif douanier à 100 % sur le véhicule, le prix de la voiture française pourrait aller jusqu’à trois milliards de rials, soit quelque 80 000 dollars, sur le marché local.
La première version de la 508 a été dévoilée au Salon de Paris 2010. C’est une berline familiale qui a remplacé les 607 et 607 de taille moyenne, et peut rivaliser avec des modèles tels que Hyundai Sonata, Toyota Camry et Kia Optima, que l’on peut voir sur les routes iraniennes.
La société Iran Khodro, l’un des principaux acteurs de l’industrie automobile iranienne, avait lancé la Peugeot 206 dans le pays, une marque populaire chez les jeunes Iraniens.