Les banques françaises détiennent 124 milliards d’euros de créances douteuses appelées dans le jargon financier NPL pour «non-performing loans» ce qui signifie littéralement prêts non performants.
C’est un doux euphémisme pour parler de crédit en incident de paiement et pour lesquels il y a de bons gros vieux doutes concernant le remboursement ! Un crédit est considéré comme NPL à partir du moment où les retards de paiement dépassent les 90 jours.
Bref, en France nos banques en ont pour 124 milliards d’euros.
Si le chiffre peut sembler à première vue énorme, il ne représente “que” 2.6 % du montant total des crédits accordés par nos banques.
Normalement et dans un pays que l’on appelle “la Théorie”, les fonds propres des banques sont suffisants pour absorber les pertes, et puis souvent en face de ces crédits il y a des garanties (hypothèques ou gages par exemple).
En France, le classement est le suivant :
1/ BNP Paribas avec 30,3 %
2/ Le Crédit agricole (20,5 %),
3/ BPCE (18,75 %),
4/ La Société générale (16 %),
5/ CMG (12,5 %)
6/ La Banque postale (0,9 %).
Et puis, encore une fois, si les choses devaient tourner au vinaigre, que se passerait-il ? La BCE se ruerait au chevet de nos banques malades pour les sauver comme à chaque fois avec l’argent du con-tribuable.
Charles SANNAT
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Source MSN Finances ici