Le ministre américain du Commerce Wilbur Ross

Vous remarquerez, et c’est très important, la manière dont les Américains avaient construit cet accord de libre-échange en prévoyant de manière fort pragmatique dans les textes même la façon d’en sortir en cas de non-contentement d’un membre.

Cet accord n’a rien à voir avec le piège dans lequel la France a pu s’enfermer avec des institutions européennes inopérantes, une monnaie unique devenue une prison infernale et des traités profondément rigides.

L’Europe est un piège qui s’est refermé sur les peuples et sans leur consentement.

Charles SANNAT

Le Président américain doit bientôt donner ses recommandations techniques sur les éventuels amendements à l’ALENA au ministère américain du Commerce.

Le secrétaire américain du Commerce Wilbur Ross s’attend à bientôt recevoir des conseils techniques du Président Donald Trump sur les amendements à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), informe Reuters. Trump a annoncé samedi son intention de lancer de nouvelles négociations sur l’ALÉNA. En même temps, il a promis d’« abolir » les accords qui ne répondent pas aux intérêts américains.

Le ministre mexicain des Affaires étrangères Luis Videgaray avait plus tôt déclaré que son pays était prêt à une éventuelle sortie de l’ALÉNA, s’il était impossible de parvenir à un consensus avec les États-Unis et le Canada.

L’Accord de libre-échange nord-américain, abrégé ALÉNA, qui est entré en vigueur le 1er janvier 1994, institue une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Donald Trump l’accuse d’avoir encouragé le transfert d’emplois manufacturiers américains vers le Mexique.

Selon les statuts de l’accord, l’une des parties peut notifier aux autres son intention de le quitter, ouvrant alors une période de 180 jours pour entamer de nouvelles négociations. Si aucun nouvel accord n’est conclu, l’ancien est alors dissous.

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