Gazoduc

Et voilà ! Le Japon, qui a un sacré problème avec le nucléaire et la verrue de Fukushima, veut évidemment réduire sa dépendance à l’uranium mais… ce n’est pas si simple car l’économie nippone est évidemment très énergivore.

Appelle-t-on les gentils américains ? Bien sûr que oui, mais techniquement, la Russie est nettement plus proche et les gazoducs russes traversent déjà la Chine dans tous les sens.

Logiquement, le gaz japonais sera donc russe… Voilà quelques recettes assurées pour Moscou !

Bientôt il n’y aura plus de gaz russe pour l’Europe en général et l’Allemagne en particulier.

Charles SANNAT

En vue de réduire sa dépendance envers les hydrocarbures en provenance du Proche-Orient, Tokyo souhaite renforcer ses importations de gaz russe, selon le ministre nippon de l’Économie.
Le Japon n’est pas content de sa dépendance excessive envers les importations de gaz et de pétrole depuis les pays proche-orientaux, a reconnu le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie Hiroshige Seko.

« Le Japon achète traditionnellement la majeure partie de son pétrole et son gaz au Proche-Orient et nous sommes préoccupés par cette dépendance, car cette route est très dangereuse et exposée à de nombreux risques géopolitiques. Pour cette raison, nous avons besoin de nous assurer l’approvisionnement en énergie par un itinéraire du nord », a expliqué M. Seko dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Un méthanier transportant du GNL
© SPUTNIK. SERGEI GUNEEV

Il s’agit notamment d’accroître les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe, a précisé le ministre. Toujours selon lui, la Russie et le Japon étudient aujourd’hui la possibilité de construire un gazoduc reliant les deux pays.

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