Où l’on voit les limites évidentes des sanctions économiques prises à l’égard de la Russie.
Cette limite est tout le temps la même : l’argent ! L’argent et encore l’argent.
Il faut du pétrole par tous les moyens à nos économies ultra-carbonées.
Tout le reste ne sert qu’à émouvoir la ménagère de plus ou moins 50 ans regardant TF1.
Charles SANNAT
Les sanctions mises en place par l’administration Obama interdisent aux entreprises américaines de participer à la prospection et à la production en eaux profondes en Russie. Or, ExxonMobil, dirigé pendant plusieurs années par l’actuel secrétaire d’État américain Rex Tillerson demande à bénéficier d’une exception.
ExxonMobil a demandé au ministère américain des Finances de faire exception en sa faveur au régime de sanctions imposées par les États-Unis à la Russie. Le géant pétrolier souhaite en effet se lancer dans la prospection et l’exploitation du pétrole russe en mer Noire, selon le Wall Street Journal. Dans cette optique, la société envisage notamment de s’associer à la société russe Rosneft, précise le média, ajoutant que la requête fera objet d’une étude détaillée au Congrès.
Le quotidien américain affirme toutefois ne pas savoir si la demande a été déposée avant ou après la nomination de Rex Tillerson au poste du secrétaire d’État et rappelle que M. Tillerson s’est engagé pour deux ans à ne pas prendre de décisions concernant le sort d’ExxonMobil.
La société pétrolière a conclu en 2011 un accord de coopération avec Rosneft, prévoyant l’exploitation d’hydrocarbures en mer Noire. En septembre 2014, les deux pétroliers ont ouvert le gisement de pétrole et de gaz Pobeda, situé en mer de Kara. Cependant, à cause des sanctions américaines, ExxonMobil a été contrainte de suspendre les projets communs avec Rosneft.