La politique antirusse pratiquée par l’Europe ne mène nulle part, estime le président du Conseil italien.
“La guerre froide ne peut plaire qu’à ceux qui ne l’ont jamais connue. La campagne antirusse en Europe ne mène nulle part”, a déclaré M. Renzi dans une interview à la chaîne de télévision italienne Sky TG24.
D’après lui, l’Italie, qui a toujours “témoigné son soutien total et son amitié aux Américains”, souhaite que la Russie reprenne une large coopération avec l’Occident.
“Vaut mieux tard que jamais. Cet avis est aujourd’hui partagé par la plupart des gens”, a constaté le président du Conseil italien.Tout en soutenant l’idée de former une large coalition contre le groupe terroriste Etat islamique (Daech), Matteo Renzi a néanmoins souligné que l’Italie n’était pas prête à lancer une opération aérienne en Syrie.
“Il n’existe pas un seul soldat italien sur les champs de bataille contre Daech. Sur le plan technique, l’Italie peut envoyer des avions en Irak, mais pas en Syrie”, a affirmé le premier ministre.
Il a également indiqué qu’il ne voulait pas la répétition du scénario libyen.