Charles SANNAT
En novembre, la Russie a l’intention de tester les échanges sur la base d’un nouvel indice pétrolier. Cet étalon devrait élever le prix du pétrole russe et le dissocier des indices de celui de type Brent, souligne l’agence RBC.
L’idée de créer un indice pétrolier russe existe depuis plusieurs années. Aujourd’hui, le pétrole de types russes Urals et ESPO est vendu avec une certaine remise par rapport au pétrole Brent, suite à l’absence de mécanisme unifié et transparent de formation du prix et de garanties de livraisons.
Les fonctionnaires estiment que la création de l’étalon pourrait améliorer cette situation. Cependant, pour être considéré comme un repère de prix par les acheteurs sur le marché international, le pétrole devrait être vendu en bourse à un prix transparent et logique. Dans le même temps, les livraisons devraient être garanties pour tous les participants aux échanges, et ces derniers devraient atteindre au moins 10-15 millions de tonnes par an, soit 3 millions de barils par jour.
Les conditions de la création d’un tel indice ont fait l’objet de l’étude d’un groupe de travail au sein du ministère russe de l’Energie, avec la participation de représentants des entreprises pétroliers et d’autres structures. Le ministère estime nécessaire de procéder à des sessions de test avant de passer à un régime normal.
Actuellement, les conditions générales d’exportation du pétrole russe via la bourse de Saint-Pétersbourg sont élaborées, ainsi que des règles des échanges et le logiciel nécessaire. Les participants du marché pétrolier participent à des rencontres d’information liées aux échanges. Selon le responsable de la bourse, la mise en place de cet indice devrait commencer avant la fin de l’année 2016.
