Avouez tout de même que pour un pays dont on nous vante sans cesse la croissance, la force de la reprise, et les perspectives mirifiques, il y a tout de même un énorme problème de croissance.
La croissance habituelle des USA est entre 3 et 5 % par an. 1,9 ce n’est rien du tout surtout lorsque l’on connaît la création monétaire et le montant des déficits budgétaires…
Bref, encore une fois, pour créer 1 unité de croissance il faut 2 à 3 unités de dette supplémentaires.
Cela ne sert à rien.
Cela est vain.
Cela va mal finir.
Préparez-vous mes amis.
Charles SANNAT
WASHINGTON, 28 février (Xinhua) —
Grâce à une hausse de la consommation des ménages qui a compensé la contribution négative des exportations, la croissance économique aux États-Unis a été maintenue à 1,9 % au quatrième trimestre, selon la seconde estimation publiée mardi par le ministère américain du Commerce.
Ce taux de croissance économique à 1,9 % au quatrième trimestre constitue une baisse significative par rapport à l’augmentation – à 3,5 % – au trimestre précédent.
Le ministère du Commerce a déclaré que le ralentissement est principalement dû à la baisse des exportations, à l’accélération des importations et à la réduction des dépenses du gouvernement fédéral.
La consommation des ménages, qui représente environ 70 % de l’économie américaine, a augmenté de 3 % au cours du trimestre, et a donc été révisée à la hausse par rapport aux 2,5 % prévus lors de l’estimation initiale.
En raison de l’appréciation du dollar américain au cours des derniers mois de l’année 2016, les exportations ont chuté de 4 % au dernier trimestre et dans le même temps, les importations ont bondi de 8,5 %. Les exportations nettes ont soustrait 1,7 point de pourcentage à la croissance du PIB au quatrième trimestre.
Pour l’ensemble de l’année 2016, la croissance de l’économie américaine a atteint 1,6 %, soit la hausse la plus faible depuis 2011, après une augmentation de 2,6 % en 2015.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a récemment dit à un média local que l’administration espère stimuler la croissance et lui faire atteindre 3 % grâce au soutien que représenteront les réductions d’impôts et l’assouplissement de la réglementation. Il a ajouté que l’impact des réductions d’impôts et des mesures en matière de réglementations devrait se faire sentir à la fin de l’année 2018.