Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre de l’évident naufrage vers lequel nous allons.
Néanmoins il ne faut pas confondre effondrement de la civilisation avec effondrement de son patrimoine !
Si nous nous dirigeons, ce qui est ma conviction, vers une réforme monétaire d’ampleur qui ruinera des centaines de millions d’épargnants, le pire, c’est-à-dire un chaos total, n’est pas certain.
Il n’en reste pas moins que de se trouver ruiner par une réforme monétaire ce n’est pas une situation enviable. Autant l’éviter donc.
Pour le reste des risques majeurs, ma vision est toujours la même. Espérons le meilleur, et préparons-nous au pire.
Charles SANNAT
«Nous allons tous faire naufrage»: une crise 30 fois plus puissante qu’en 2008 pèserait sur l’économie mondiale
Analysant la situation économique en France et dans le monde, l’économiste Jean-Luc Ginder met en garde contre une puissante crise financière capable de détruire des nations et des économies entières.
Analysant la situation économique en France et dans le monde, l’économiste Jean-Luc Ginder met en garde contre une puissante crise financière capable de détruire des nations et des économies entières.
Constatant dans un article publié par le HuffPost que les dirigeants politiques «ont été et sont dans un déni total de la réalité», l’économiste Jean-Luc Ginder sonne l’alerte et avertit contre «une fulgurante déflagration financière» qui dépassera la crise de 2008 et «se positionnera à 254.000 milliards d’euros».
Selon lui, la crise des Gilets jaunes vise à «dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile» car les plus fragiles des Français «savent dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins».
Le problème, c’est que l’État est «devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier», estime l’économiste. Analysant la situation en France, Jean-Luc Ginder qualifie de «fausse» l’annonce de reprise économique dans le pays. En réalité, explique-t-il, les chiffres montrent seulement 0,3% de croissance au premier trimestre 2019. C’est pourquoi le chiffre de 1,5% de croissance annuelle signifie une baisse par rapport à 2018 et 2017.
«Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles», poursuit-il.
L’économiste appelle l’État à se préparer avant «l’explosion de la bulle des dettes» et à en finir avec «le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’État».
En outre, la crise du surendettement ne concerne pas seulement la France mais le monde entier.
«Pour exemple les dettes de l’État américain ont augmenté de 77% sur les trois premiers mois de cette année. À mon avis, cela va encore faire augmenter aux États-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les États-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.»
La situation s’aggrave par le fait que les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants et par conséquent seront tous concernés lorsqu’une difficulté de n’importe quel ordre apparaîtra, estime-t-il.
Pour éviter la crise, l’économiste propose une série de mesures imposées mais en même temps équitables.
Il faut tout d’abord remonter le taux de participation des entreprises au budget d’État tout en diminuant les charges sociales qui sont indécemment trop élevées. Il faut ensuite «recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros».
Ces mesures permettront de remonter les revenus de l’État et de le libérer progressivement de sa dette, estime M.Ginder qui souligne que l’État doit se désengager du secteur privé «pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises».
Source Agence Russe Sputnik.com ici