Avec ces 5 catalyseurs propulsant le cours de l’or, le métal jaune pourrait très facilement éclipser son record historique de 1 895 $ l’once dans les années à venir. Cela représente une hausse de 53 % par rapport au cours actuel de 1 236 $ l’once… Et comme vous le savez, je reste profondément et totalement optimiste pour l’or. D’autant plus, vous n’êtes pas sans savoir que la situation économique ne s’est jamais arrangée, pire, nous n’avons rien fait collectivement pour qu’elle s’arrange.
Nos autorités ont juste acheté du temps à chaque fois de plus en plus cher, en augmentant encore et toujours le niveau global de dette et donc de fausse monnaie.
Tout cela peut durer encore un certain temps, voire un temps certain. Ce qui est sûr c’est qu’un jour, le jeu s’arrêtera. Quand ? Mystère. Mais ce jour-là, l’or, l’argent et de façon générale tous les actifs tangibles connaîtront leur véritable heure de gloire.
Tout le reste partira en fumée. Soyez prêts.
Charles SANNAT
Si un ou 2 de ces catalyseurs sont suffisants pour provoquer une hausse, plus ils seront nombreux, plus les chances de gains monstrueux seront importantes. “Plus de catalyseurs seront présents, plus vous en aurez pour votre argent”, a déclaré l’éditeur exécutif de Money Morning William Patalon III.
Patalon, qui écrit souvent sur l’or dans sa lettre d’information Private Briefing, affirme qu’il a observé une confluence inhabituelle de pas moins de 5 catalyseurs susceptibles d’influencer le cours de l’or actuellement.
Catalyseur n°1 : l’instabilité politique mondiale
Même s’il y a toujours de l’agitation politique ici et là, les menaces pesant sur la paix mondiale grandissent depuis peu. Les perspectives de conflit génèrent de l’incertitude auprès des investisseurs, ce qui est historiquement favorable au métal jaune.
La Russie, sous Vladimir Poutine, a montré sa volonté de défier les démocraties du monde par tous les moyens possibles (sic), de son annexion de la péninsule de Crimée en 2014 à son alliance avec le président syrien Bachar el-Assad en passant par ses tentatives d’influencer l’élection américaine de l’année dernière.
Aussi bien la Corée du Nord que l’Iran ont directement menacé les États-Unis. La Chine est de plus en plus belligérante à propos de ses revendications territoriales en mer de Chine du Sud.
À tous ces dossiers clés, il faut ajouter la présidence de Donald Trump et les incertitudes qu’elle génère. Rien que durant ses deux premières semaines dans le costume présidentiel, il a réussi à déclencher de nombreuses tempêtes diplomatiques.
Catalyseur n° 2 : les marchés actions perdent leur attrait
Avec des marchés actions américains proches de leur record historique, les investisseurs seront réticents à continuer d’y déverser de l’argent. Les marchés étrangers sont encore moins attractifs.
Les marchés émergents restent risqués en raison de la vigueur du dollar. Les marchés européens sont incertains en raison du Brexit ainsi que de la crise de la dette de ses nations, notamment de la Grèce. Des gouvernements corrompus et la récession en cours handicapent les économies majeures d’Amérique latine. L’économie chinoise ralentit, tandis que le yuan poursuit sa baisse.
Générer des rendements respectables à partir des actions sera difficile dans un futur proche. Et c’est encore pire pour le marché obligataire…
Catalyseur n° 3 : attention à la hausse du prix des obligations
Près de 10 années de taux bas ont rendu les obligations attractives, particulièrement pour les investisseurs désireux de minimiser le risque. Mais aujourd’hui, les taux obligataires repartent à la hausse, donc le prix des obligations baisse.
Ce basculement épique fut le plus évident au lendemain de la victoire de Donald Trump dans la course à la Maison Blanche. Dans les 2 jours qui ont suivi l’élection, le marché obligataire mondial a perdu plus d’un trillion de dollars.
Une période prolongée de hausse des taux fera des investissements obligataires une option perdante. “Les obligations seront un mauvais choix”, a déclaré Patalon.
Lorsqu’il deviendra clair que la sécurité offerte par les obligations durant la décennie précédente n’est plus, les investisseurs se tourneront vers l’or.
Catalyseur n° 4 : hausse de l’inflation
L’inflation n’est pas une source d’inquiétude aux États-Unis depuis l’aube de la crise financière de 2008. En fait, la FED a passé la majorité de la décennie précédente à se soucier d’une inflation trop basse.
Mais c’est en train de changer. Et, par définition, l’inflation fera grimper le cours de l’or.
L’inflation augmente lorsque l’économie prospère. Les dernières prévisions de Kiplinger pour l’économie américaine évoquent la stabilisation de la croissance à 2 % pour cette année, et ensuite une accélération à 2,5 % en 2018 et 3 % en 2019, soit la meilleure performance enregistrée depuis la Grande Récession.
Les politiques économiques de Donald Trump alimentent cette tendance. Sa proposition d’investir un trillion de dollars dans l’infrastructure aidera à stimuler l’économie américaine, ainsi qu’allumer la mèche de l’inflation.
Bien sûr, alors que l’inflation augmente, la FED sera tentée de relever son taux directeur. La plupart des gens pensent que des taux d’intérêt plus élevés sont mauvais pour l’or. Mais l’analyse prouve le contraire…
Catalyseur n° 5 : relèvement du taux directeur de la FED
On lit souvent ici et là que des taux à la hausse sont négatifs pour l’or, car ils rendent les investissements qui génèrent des intérêts plus attractifs, ce qui n’est pas le cas de l’or. Pourtant, l’histoire prouve le contraire, comme le montre le graphique ci-dessous :
Sources : article de David Zeiler, publié le 7 février 2017 sur MoneyMorning.com et sur GoldSilver.com