Les masques tombent définitivement sur le libre-échange. Alors que l’on croyait que les USA, tout-puissants, voulaient nous imposer des traités iniques, (bon nous n’étions pas si dupes que cela), l’arrivée de Trump force les mondialistes à sortir du bois.
Et l’on découvre avec stupeur que nos amis socialistes au pouvoir actuellement veulent encore plus de libre-échange.
L’Europe veut même encore plus de partenariats avec la Chine, encore plus de mondialisation. Et tout le monde applaudit car il faut se “liguer contre Trump”, tout ce qui est contre Trump est bien, bon et beau, même si c’est stupide et si c’est un suicide économique et politique.
C’est absolument effrayant.
Charles SANNAT
La politique protectionniste du président américain Donald Trump et son intention de quitter plusieurs accords de libre-échange pourraient offrir de nouvelles opportunités au Brésil et à l’Argentine, qui visent non seulement à augmenter leurs exportations, mais aussi à attirer les investisseurs étrangers.
Lors d’une réunion à Brasilia entre le président brésilien Michel Temer et son homologue argentin Mauricio Macri, l’une des questions les plus discutées a été la recherche d’une stratégie commerciale et d’un scénario d’investissement suite aux changements apportés par le président Donald Trump à la politique commerciale des États-Unis.
« Nous devons réfléchir au fait que les pays du continent américain — le Canada et le Mexique — ont des capacités industrielles. Et ils veulent vendre leurs produits sur d’autres marchés. Et quel est le plus grand marché à l’exclusion des États-Unis ? C’est le Brésil. Ainsi, c’est une occasion unique pour l’investissement, et de nombreuses entreprises vont déménager ici au Brésil », a déclaré à Sputnik l’expert économique Vinicius Dutra, directeur de l’agence de conseil Dutra Consultants. Désireuses de faire des affaires au Brésil, un grand nombre d’entreprises mexicaines cherchent à obtenir des conseils dans le domaine de la gestion, des technologies et des produits, a révélé M. Dutra. Curieusement, plusieurs de ces entreprises mexicaines ont des capitaux américains.
« Nous avons plusieurs pays obligés de diversifier leurs investissements. Ils ont peur de l’incertitude. Les investisseurs ont besoin d’avoir un avenir prévisible. Et pour la première fois dans l’histoire, ils ne peuvent pas prédire ce qui se passera dans l’économie américaine », explique le consultant, qui souligne que le Brésil devrait devenir un très grand marché et l’Argentine « un morceau de choix » pour les investisseurs.
Rappelons que peu après son investiture, le président américain Donald Trump a signé le 23 janvier une ordonnance retirant les États-Unis du Traité de partenariat transpacifique (TPP), tenant ainsi sa promesse électorale. Élaboré sous l’égide des États-Unis et signé le 4 février 2016 par 12 pays d’Amérique et d’Asie (États-Unis, Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, Australie et Nouvelle-Zélande), le TPP visait à créer une zone de libre-échange dans la région Asie-Pacifique. En vertu de ses règles de ratification, le retrait des États-Unis signifie qu’il ne pourra pas entrer en vigueur.