“La pression monte d’un cran sur la dette française”… C’est le point de vue de cet article de l’Agefi alors que pourtant, tout semble calme. Tout semble calme et sous la surface, des remous inquiétants sont perceptibles sur le marché des dettes européennes.
“Le spread entre l’OAT 10 ans et le Bund allemand a dépassé hier les 60 points de base. Face à l’Espagne, il est revenu à 54 pb, son plus bas depuis 2010.”
“La dette française semble particulièrement exposée aux anticipations de remontée de l’inflation et à la hausse du risque politique. Le spread entre le rendement de l’OAT et du Bund allemand à 10 ans a atteint un niveau de 60 pb hier, au haut depuis janvier 2014. Depuis l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche qui a ravivé les craintes d’un vote populiste en France, il s’est écarté de plus de 30 pb. En hausse de près de 80 pb depuis fin octobre et de 20 pb en une semaine, le rendement 10 ans est même repassé au-dessus du seuil de 1 %. Si les investisseurs non résidents ont intégré une prime de risque politique avant le résultat de l’élection présidentielle début mai, d’autres facteurs jouent en défaveur de la dette française.”
Une situation inquiétante !
Il y a désormais moins d’écart entre la dette espagnole et allemande qu’entre la dette française et allemande… Autant dire que d’après les marchés, la dette française “vaut” moins que la dette espagnole.
Cela devrait faire la une de tous les journaux économiques, voire évidemment de la presse nationale et grand public tant ce phénomène est inquiétant.
Inquiétant car c’est évidemment une première.
Les marchés n’ont donc pas une opinion favorable de la dette française.
Comme épargnant, cela devrait encore une fois vous faire frémir de peur et de trouille surtout si comme 80 % des épargnants vous êtes bardés d’assurance vie fonds euros. Ces placements ne sont jamais rien que des placements en dettes d’État. En dette de l’État français majoritairement (mais pas uniquement).
Bref, vous connaissez la musique. Préparez-vous et débancarisez !