Encore une fois, il n’y a aucune raison objective pour que les USA détestent la Russie et inversement.
Objectivement, nous n’avons pas non plus intérêt à échanger des bombes atomiques, ni à nous faire la guerre.
Après une période ahurissante de montée des tensions, il est à espérer que les choses reviennent à plus de pondération et de tempérance.
Il n’y a donc pas forcément à haïr des chefs d’États qui conduisent à plus de paix et qui remplissent les gamelles, car c’est là leur rôle fondamental : nous assurer la paix et la prospérité. C’est ce qui est à souhaiter.
La paix est toujours bonne pour les affaires.
Charles SANNAT
L’embellie qui se profile dans les relations entre la Russie et les États-Unis laisse entrevoir un boom des investissements dans l’économie russe.
Les investissements dans les obligations russes ont battu des records, sur fond de l’amélioration des relations russo-américaines et de la croissance des cours du pétrole, relate le Financial Times.
Selon des économistes de la Bank of America, la « confrontation » entre la Russie et l’Occident devrait cesser au début de l’année 2018. Ces prévisions s’expliquent, primo, par le mécontentement croissant que suscitent les sanctions antirusses en Europe et, secundo, par la disposition de l’administration Trump à faire des compromis avec Moscou.