“Le taux de chômage en France tombe à 8,7 %, son plus bas niveau depuis 2009, selon l’Insee
Ces chiffres mesurés selon les normes du Bureau international du travail confirment la lente décrue du chômage en France.”
Cette information est-elle vraie?
Oui.
Je pense qu’effectivement le chômage baisse et c’est une excellente nouvelle dont nous ne pouvons que nous réjouir.
Pourquoi?
Parce qu’il n’y a pas que le chômage qui baisse. Le recours au temps partiel par exemple baisse aussi, et c’est un excellent indicateur qui corrobore une véritable baisse du chômage.
Ensuite, cette baisse du chômage est confirmée par ce que je vois également dans la vraie vie à savoir ce que me dise mes contacts chez Pôle Emploi, ou encore ce que je peux constater. L’emploi est bien reparti chez les cadres dans les grandes villes.
Pour le moment les salaires ne suivent pas et les non-diplômés souffrent encore.
Une décrue très lente et Macron n’y est pas pour grand chose!
“L’amélioration sur le marché du travail se poursuit, mais à un rythme très lent. Au premier trimestre, le taux de chômage a diminué de 0,1 point sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris, sauf Mayotte), d’après les données provisoires diffusées, jeudi 16 mai, par l’Insee. Ce ratio, qui se situe désormais à 8,7 % – soit son plus bas niveau depuis début 2009 –, avait déjà reculé de 0,3 point lors des trois derniers mois de 2018”.
Ce n’est pas de l’anti-macronisme primaire, mais globalement ce qui se passe aujourd’hui est essentiellement lié à la conjoncture internationale.
Notre pays profite très légèrement de la reprise mondiale bien réelle, profite trop légèrement d’ailleurs…
Ce n’est pas de l’anti-macronisme primaire parce que Macron n’y est pas pour grand chose, et quand le chômage remontera il n’y pourra pas grand chose non plus, et cela risque fort d’être le cas dans les 24 mois qui viennent car l’on sent bien que l’on se situe en fin de cycle.
Si les tensions persistent en termes géopolitiques et commerciales alors la reprise risque de faire long feu en France et la baisse du chômage avec.
Charles SANNAT
Source Le Monde ici